jeu 25 avril 2024

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11e édition du Festival Wed-Bindé : Les commerçants restent optimistes

Amorçant son début dès les premiers jours du lancement du festival, la rue marchande du festival n’a cessé de rassembler du monde. De la morosité du marché à l’espoir d’une évolution, les commerçants restent optimistes.

Constituée d’une centaine de stands dressés et mobiles, la rue marchande du festival est un endroit où l’on retrouve des produits variés allant de l’alimentaire en passant par l’habillement et les ustensiles. Motivés par «le bon prix» et la disponibilité des produits, les festivaliers affluent dans la rue marchande pour trouver leurs comptes. Pour Fati Ouédraogo, visiteuse, les stands de vente de cette édition étaient plus nombreux que ceux des années précédentes. Elle a déclaré être venue pour se ravitailler en stock de bijoux pour en revendre. «En ce qui concerne le marché d’ici, les matériels sont moins chers. Ce sont les raisons de notre venue. J’ai pu payer des bracelets pour les revendre après en détail», explique-t-elle.

Si à toutes les éditions, il s’est fait de bonnes affaires, pour cette édition Moussa Congo vendeur de popcorn a du mal à s’en sortir. Il pointe plutôt la morosité du marché malgré l’affluence.
«Cette année le marché est faible. Ce n’est pas comme les années précédentes. Tout a changé des conditions de vie aux prix du matériel de travail. Maintenant, tout a augmenté et nous achetons le sac de maïs à plus de 20.000 mille francs CFA. Quels bénéfices allons nous faire ? Pour cette année les gens sont sortis massivement. Seulement qu’ils n’achètent pas trop. Ce n’est pas simple pour personne», a-t-il expliqué.

Aujourd’hui, Moussa Congo, n’est qu’à un sac et demi vendus depuis l’ouverture. Toutefois il reste optimiste pour atteindre son record de six à sept sacs de maïs vendus à chaque édition. «Néanmoins, nous prions Dieu que d’ici là il y ait du mieux, que d’ici le prochain festival le pays recouvre sa quiétude et que les choses s’arrangent pour que nous puissions mieux vendre», a-t-il souhaité. Tout comme Moussa Congo, Omar Yambré commerçant de montres venu de Cinkansé a pointé également du doigt le ralentissement du marché.

«En ce qui concerne la vente, ce n’est pas facile. On souhaitait avoir plus que cela mais on s’accroche tout de même au peu qui sort. La journée je peux vendre pour cinq-mille, alors que dans d’autres zones on pouvait aller jusqu’à cent-mille francs CFA. Le marché n’est vraiment pas simple», a-t-il expliqué.
Par ailleurs il dit croire en l’évolution des choses d’ici là. «Nous allons espéré que d’ici la fin, le rythme du marché change», a-t-il conclu. Le festival Wed-Bindé, c’est aussi la prestation d’artistes accompagnée de boissons au niveau de la rue marchande.

Joël THIOMBIANO

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