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1ère édition du festival international sinãngõ-Ya Cãlõ: un cadre de promotion de la cohésion sociale via la parenté à plaisanterie

Ce lundi 28 juin 2021, la COMPAGNIE THEATRALE BEDIR YE, en collaboration avec Ecodatant, a tenu une assise pour discuter des détails de la première édition de son festival international sinãngõ-ya Cãlõ du Burkina Faso. Ce festival programmé pour le mois de mai 2022, entend rallier la promotion culturelle des différentes régions du Burkina Faso au processus de cohésion nationale et cela à travers la parenté à plaisanterie.

Promouvoir la cohésion sociale par la parenté à plaisanterie, telle est la mission que s’est assignée le festival Sīnãngo-Ya Cãlõ qui veut dire parenté à plaisanterie en langue dioula. Ce lundi 28 juin 2021, s’est tenue à Ouagadougou, une rencontre dans ce sens. Le but de cette rencontre a été de s’impregner de l’état d’avancement des différentes actions entreprises pour le bon déroulement de ce festival afin qu’elle soit une réussite.

À entendre le président du comité d’organisation Eugène Bayala alias Oyou, Le festival sera un cadre de rencontre et de promotion de la culture burkinabè. « Partant du postulat que la culture est un vecteur pour promouvoir la paix et la cohésion sociale, le festival va être un moyen pour nous de créer un environnement, un cadre de consolidation de la cohésion et la paix sociale entre les peuples du Burkina Faso », a-t-il ajouté.

Au programme, une multitude d’activités sont prévues. Cela, des activités qui vont toucher plusieurs domaines entre autres le sport, le théâtre, la musique, l’art culinaire, les conférences. « Il s’agira pour chaque domaine d’organiser des activités en lien direct avec la culture. Nous allons mettre un comité en place chargé de rentrer dans le différentes régions pour repérer les particularités culturelles des dites zones et venir les étaler au festival », à indiqué le président.

Pour les membres du comité d’organisation, tout est mis en œuvre pour que le festival se passe bien. Initié pour renforcer la cohésion sociale, pour le vice président du comité d’organisation dudit festival, Alexandre Al-Hassan Kabré « on peut par la culture arriver à une cohésion sociale ». Ainsi, ils entendent regrouper les fils et filles du pays autour des activités culturelles mises au programme.

« Nous avons envoyé des lettres de demande de soutien. En terme d’ accompagnement, nous avons le soutien des officiels. Le ministère en charge de la culture, la jeunesse et des affaires étrangères nous a donné leur feu vert. Pour l’intégration sous régional, le Mali, le Togo, le Bénin, la France et bien d’autres seront au rendez-vous. Vous savez, lorsqu’on connaît la culture de la personne en face de nous et lui pareillement, il ne peut jamais y avoir de conflit entre nous et c’est ce que nous voulons promouvoir à partir de cet événement », a déclaré le vice président concernant le soutien dont bénéficie le festival.

Ce festival ambitionne par la suite, se doter d’un cadre spécial à Bobo-Dioulasso pour les prochaines éditions. En guise d’informations, ce festival est prévu se tenir à Bobo-Dioulasso en mai 2022 avec des participants du monde artistique du Burkina Faso et des pays voisins. Les exercices de tire à l’arc, le sport, les expositions culturelles seront l’œuvre des différentes participants venus des régions du Burkina Faso. « Par la culture et certains mécanismes de celle-ci, ont peut arriver à créer la cohésion sociale », a conclu le vice président du comité d’organisation.

 

Abdoul Gani Barry et Olivia Nacoulma (stagiaires)

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