Dans le souci de communiquer sur l’état d’avancement du 25è rendez-vous des <<Nuits Atypiques de Koudougou>> (NAK), le comité d’organisation a rencontré les hommes de médias ce jeudi 22 octobre 2020 à Koudougou. Prévue pour se tenir du 23 au 29 novembre prochain à Koudougou sous le parrainage du mogho Naaba Baongho, cette présente édition se déroulera sous le thème <<Nuits Atypiques de Koudougou, 25 ans d’existence : états des lieux et perspectives>>.
Le « NAK » est un festival international de musiques et de danses créé en 1996 sous l’initiative personnelle de Koudbi KOALA, président de l’association Benebnooma. Son véritable objectif est de promouvoir l’offre culturelle, artistique et artisanale du Burkina Faso en général et de la région du Centre-ouest en particulier. Ainsi, l’année 2020 marque les 25 ans d’existence dudit festival dont la notoriété va au-delà des frontières burkinabè. Et cette rencontre qui s’est tenue ce 22 octobre dans les locaux de l’hôtel Splendide de la ville de Koudougou vise à donner les points clés des préparatifs de la tenue de la 25è édition qui se déroulera du lundi 23 au dimanche 29 novembre 2020 du côté de la cité du cavalier rouge.
Et en croire au propos du promoteur de l’événement, monsieur KOALA, cette présente édition est l’occasion de marquer un arrêt sur la vie du festival afin de réfléchir aux acquis, les défis auxquels il est confronté, les forces et faiblesses de l’organisation. « En un mot, il s’agira de réaliser un diagnostic général de la vie du festival depuis sa création en 1996 jusqu’à nos jours avec toutes les parties prenantes pour en dégager les grandes lignes d’orientation future. La programmation artistique sera centrée sur le récapitulatif de toutes les éditions de 1996 à 2019. À cet effet, ce sont plus de 30 groupes qui seront présents à cette 25è édition, dont trois (3) sont issus de la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Mali », a-t-il expliqué.
L’édition 2020 des NAK apparaît comme un double défi technique et financier et aussi un test du l’aptitude des grandes manifestations à s’adapter aux contextes les plus difficiles. Pour le promoteur, 54,61% du budget de ladite édition a été bouclé à ce jour sur un plan financier de 129 078 369 frs CFA. Néanmoins, il ne doute en aucun moment de l’effectivité de la tenue cette 25è édition des NAK. D’ailleurs, les activités entendues sont entre des ateliers sur ledit thème, une soirée spéciale Barka en l’honneur des partenaires, le JAM-NAK avec des prestations artistiques, des concerts live, l’espace gastronomie, etc.
Par ailleurs, le coordonnateur général des NAK, Alexandre Guiesswendé SAWADOGO a tenu à préciser que le présent rendez-vous est une édition synthèse qui pour lui, permettra sans doute de repartir sur de nouvelles bases après près 25 ans d’existence. « Organiser un tel événement dans une période de crise sanitaire de covid-19 n’est pas évident. Mais celà est rendu grâce à la politique d’auto-financement du festival. C’est d’ailleurs, l’un des rares festivals à pouvoir atteindre la barre de 50% d’auto-financement », a-t-il précisé.
Présent également à cette rencontre, le Directeur régional de la Culture, des Arts et Tourisme, Fousseni MIEN a indiqué en ces termes : « Je suis à ma première édition des NAK; de ce fait je me suis réjouis de l’effectivité de sa tenue malgré la situation sanitaire. Et comme l’a dit le comité d’organisation, les risques ont été évalués et des mesures ont été prises afin d’avoir un meilleur festival pour le bonheur de la population. Aussi je leur réitère mes félicitations pour cette tenue régulière durant ce quart de siècle ».
Depuis sa création, les NAK ont permis entre autres de promouvoir plus de 6115 artiste-musiciens, danseurs et instrumentistes à travers plus 600 concerts live; de donner place à plus 10 000 artisans pour la promotion de leurs produits, de réunir plus 3 millions de festivaliers, apporter une offre de formations artistiques, etc.
Boukari OUÉDRAOGO