Les Nuits Atypiques de Koudougou (NAK) s’annoncent à grand pas, et comme à l’accoutumée, le comité d’organisation a tenu un déjeuner avec la presse dans l’optique de décliner les grandes lignes qui vont ponctuer la 29e édition du festival. C’était, ce samedi 5 octobre 2024, à Ouagadougou.
« Culture et sauvegarde du foncier rural », c’est sous cette thématique que se tiendra du 27 novembre au 1er décembre 2024, les prestigieuses Nuits Atypiques de Koudougou (NAK) acte 29. Ce festival qui est un tremplin de promotion de la culture burkinabè, annonce déjà ses couleurs en grande pompe.
Le comité d’organisation à l’entame de sa déclaration liminaire, a dit être dans l’attente de 50.000 festivaliers et plus d’une centaine d’artistes. Pour le directeur du festival Koudbi Koala, prendre la résolution d’organiser cette 29e édition du festival, est apparu comme un véritable défis au regarde du contexte actuel que traverse le Burkina Faso. « L’histoire récente de notre pays nous rappelle que face au contexte les plus complexes, notre peuple a toujours su s’adapter. Pour cette édition, nous attendons plus de 200 exposants, une centaine de musiciens, humoristes, chorégraphes et 50 professionnels et partenaires », a déclaré le patron de l’évènement.
Les activités de cette édition vont s’articuler autour de la cérémonie d’ouverture, des spectacles live, humours et musiques, le village atypique, la soirée « Relève art ». A ladite soirée, le lauréat recevra un prix dénommé « Koudbi Koala » qui fait partie des innovations de la présente édition.
Un colloque avec pour thème : « La protection du patrimoine culturel africain à l’épreuve des grands travaux d’aménagement du territoire et d’exploitation minière » se tiendra à l’Université Norbert Zongo de Koudougou (UNZ) en marge du village atypique. L’objet du colloque, vise à analyser l’opportunité de la pratique effective de l’archéologie préventive en Afrique dans un contexte de développement socio-économique significatif.
A écouter le régisseur du festival Jules Koala, cette 29e édition est celle de la résilience. « Le comité a décidé de mettre plus en relief les activités historiques du festival, à savoir la scène, la rue marchande et les activités dédiées aux jeunes publics. Pour ce qui est de l’espace enfants, il y a deux volets à savoir l’espace jeux qui sera gratuit et un second espace dédié à l’initiation à l’imaginaire africain », a déclaré le régisseur.
Ces NAK feront la part belle aux artistes burkinabè, en ce sens que 90% d’eux vont faire des prestations live. Les pays de l’AES sont également attendus cette année.
Crépin OUEDRAOGO (Collaborateur)