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3e édition de « Yam-wékré »: une trentaine de jeunes s’imprègnent des métiers des arts

Lancé le 1er août dernier, le projet de formation artistique « Yam-wékré » se poursuit et ce durant un mois. Et à quelques jours seulement de la fin de cette formation initiée par l’Association Buudbo Wakato Arts, nous avons été faire le constat ce 26 août 2022, du côté du Centre Chorégraphique La termitière (CDC-La Termitière), à Ouagadougou.

Buudbo Wakato Arts se veut une association intervenant dans le domaine culturel, mais aussi dans les activités entrepreneuriales au profit des jeunes de tout âge. Et dans cette dynamique, elle s’est investi, depuis maintenant trois ans, à former les jeunes aux métiers des arts à travers le projet de formation artistique dénommé « Yam-wékré ». Et 3e édition du genre, la présente formation déroule le tapis depuis le 1er août 2022. Durant un mois, 30 jeunes (étudiants et élèves) s’initient aux métiers artistiques, notamment la danse moderne, traditionnelle et comptemporaine; le théâtre, l’humour, la musique, le jeu d’acteur, l’improvisation, l’art culinaire, mais aussi à des activités entrepreneuriales connexes comme la fabrication du savon, la menuiserie, le make-up.

l’administrateur de l’association, Souleymane Sawadogo

Pour l’administrateur de l’association, Souleymane Sawadogo, l’idée en elle-même c’est de susciter et d’éclore les idées, les connaissances et le savoir des jeunes. Et à l’en croire, il s’agit de réunir chaque fin du mois de l’année, des jeunes autour de formations intensives aux métiers d’arts et des activités entrepreneuriales. Si l’on en croit aux propos de l’administrateur, chaque année, il y a une variation des activités entrepreneuriales. « Au delà de ces formations, chaque soir, il y a les séances pour la création d’un spectacle qui sera présenté le 3 septembre prochain, jour de la restitution des apprenants. Il faut préciser que ce sont les stagiaires ayant complété les trois ans de formations qui prennent part à la création », a-t-il ajouté.

Les étudiants en pleine séance d’apprentissage en danse

L’idée première selon lui, est de les occuper afin qu’ils s’épanouissent durant les vacances (mois d’août), mais aussi et surtout de permettre à ceux qui aspirent à une carrière, de mieux comprendre le métier artistique en vue de se professionnaliser. De façon concrète, « Yam-wékré » s’inscrit dans le cadre de l’épanouissement des jeunes et l’accompagnement de ceux qui aspirent à une carrière artistique, le développement des initiatives privées et le leadership. A noter que les formations sont dispensées de façon gracieuse à ces jeunes.

Mariam Traoré, alias Meri la Merveille, artiste-musicienne, danseuse-chorégraphe, et formatrice au projet « Yam-wékré »

Pour la formatrice, Mariam Traoré, alias Méri la Merveille, par ailleurs artiste-musicienne, danseuse et chorégraphe, l’initiative est très noble et salutaire d’autant plus qu’elle permet aux jeunes de s’apanouire durant les vacances mais aussi de préparer des artistes de demain. Mais au-delà, elle prépare des hommes et des femmes de demain. « Au vu du caractère important du projet, ça me ravit de venir partager les connaissances avec mes jeunes frères et sœurs. Avec eux, nous travaillons plus sur la danse traditionnelle et moderne. En effet, j’essaie de leur transmettre mon propre style qui est la danse traditionnelle modernisée. Après un bon moment de travail, il y a de quoi être satisfaite. Ils sont motivés, impliqués, engagés et je dirais que ça promet », s’est-elle réjouie.

Charifatou Ouédraogo, apprenante en 1ere année de formation au projet « Yam-wékré »

Du reste, ce sont des jeunes plus tôt très satisfaits qui prennent part à cette formation. C’est le cas de Charifatou Ouédraogo qui est à sa première année de participation à la formation. « J’aime tout ce qui est en lien avec l’art, comme entre autres la danse, le théâtre, la musique, etc… Et quand j’ai découvert le projet, j’ai pas hésité à venir participer. Aujourd’hui, même si c’est juste quelques moments d’initiation, je sens du changement positif, surtout au plan personnel. En fait, je suis une personne timide, mais grâce à cette formation j’arrive à m’épanouir et à m’exprimer correctement en public. J’espère continuer jusqu’à ma 3e année afin de pouvoir partager ce savoir à mon tour aux enfants », foi de la jeune Charifatou.

Ernestine W. Nikiema, apprenante, à sa 3e année de formation

Même son de cloche pour Ernestine wendlassida Nikiema, apprenante à sa 3e année de participation à la formation. A l’en croire, l’art fait partie d’elle. D’ailleurs, elle s’est confiée en ces termes. « Je suis là depuis la 1ere édition, et j’avoue que nous avons beaucoup appris. En trois ans, il y a eu beaucoup d’approfondissement de nos connaissances. Foi de quoi nous prenons part à la création du spectacle de fin de formation. Il s’agit d’une pièce de théâtre qui ressort tout ce que nous avons appris durant ces trois ans. L’idée pour moi, c’est de pouvoir partager ce savoir à d’autres personnes et pourquoi pas me faire une carrière de danseuse et de comédienne. Pour ce faire, je vais continuer à me perfectionner en vue d’atteindre mon but ».

Pour rappel, la cérémonie de restitution de cette formation est prévue pour le 3 Septembre prochain, du côté du CDC-La Termitière.

Boukari OUÉDRAOGO
Laure OUÉLÉ (stagiaire)

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