A quelques heures seulement de la clôture de la toute première édition des 72 heures du Faso Dan Fani, nous avons fait incursion sur le site d’exposition-vente du pagne tissé, au SIAO. Il s’est agi pour nous de faite le constat sur cette rue marchande qui accueille des exposant(e)s venu(e)s de toutes les régions du pays.
Promouvoir, et valoriser le pagne tissé du Burkina Faso, communément appelé Faso Dan Fani, c’est toute l’importance des <<72 heures du Faso Dan>>, initié par la Fédération nationale des tisseuses du Burkina Faso (FENATI-BF). Pour cette édition initiale de l’événement, les tisseuses sont venues des 4 coins des 13 régions du Burkina Faso pour y prendre part. Et au nombre des activités prévues à cet effet, figure la rue marchande du Faso Dan Fani.
Pour les différents exposants et exposantes, l’idée de l’événement est à saluer à sa juste valeur. C’est du moins ce que l’on retient des dires de Madame Kabré née Bokoum Aïssatou, exposante venue de la région des cascades. « Je suis venue de Banfora pour montrer notre savoir-faire en terme de pagne tissé de notre région. Rien que pour cela, la FENATI-BF mérite toutes les félicitations. C’est un véritable cadre de promotion, de valorisation, mais surtout un espace de rencontres pour d’éventuels partenariats. Le marché est un peu acceptable, mais le plus important, ce sont les opportunités que nous rencontrons », a-t-elle déclaré.
Pour Lankoandé Ibrahim, représentant sa mère exposante venue de la région de l’Est, c’est un grand plaisir qui l’anime d’avoir l’opportunité de présenter le pagne tissé issu de sa région. A l’en croire, l’affluence n’est pas encore au beau fixe, chose dû peut-être au manque d’information des uns et des autres. Mais dit-il espérer que les choses s’améliorent surtout avec le week-end qui se profile. Du reste, il salue l’initiative qui dit-il donnera plus de visibilité aux femmes tisseuses. Et tout l’honneur selon lui, va à l’endroit des initiateurs.
Même son de cloche pour Lompo Wilson, exposant de la région du Centre. « Je suis ici au nom de la maison Faso Botex. Nous sommes venus présenter nos produits conçus à base du textile afin de le moderniser. Ce sont entre autres des sacs, des tenues et bien d’autres. A noter que cette rue marchande se déroule à des coûts promotionnels pour permettre l’accès à tout public sans distinction aucune. Par ailleurs, j’adresse mes félicitations aux organisateurs de nous offrir cette chance de valoriser notre savoir-faire vestimentaire à travers le Faso Dan Fani », a-t-il fait savoir.
En rappel, la rue marchande reste ouverte jusqu’au soir du samedi 13 novembre 2021, toujours sur le site du SIAO.
Boukari OUÉDRAOGO