C’est sous le thème « Écrire pour prévenir – écrire pour guérir – écrire pour tenir – écrire pour ne pas périr » que s’est tenue la 9e rentrée littéraire du Faso. Initié par la Société des auteurs, des gens de l’écrit et des savoirs (SAGES), cet événement littéraire annuel s’est tenu ce mercredi 1er avril 2021 au CENASA.
La 9e rentrée littéraire du Faso sera consacrée à rendre hommage à quelques écrivains burkinabè dont les écrits ont été choisis comme épreuves dans des examens et concours, selon les organisateurs.
Empêchée, la ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme s’est fait représentée à cette cérémonie d’ouverture.
« Le Dr Foniyama Élise ILBOUDO/ THIOMBIANO se réjouit pour l’honneur qui lui est fait par les organisateurs de l’associer à la 9e édition de cette rentrée littéraire du Faso. Madame la ministre se réjouit surtout pour le choix du thème de la présente édition » a déclaré Monsieur Evariste Poda, représentant.
La ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, par ailleurs patronne de cette édition. Pour lui, il est nécessaire de relancer les activités littéraires qui ont subi un coup dur lié à la pandémie du corona virus. Pour ce qui est de l’intérêt des Burkinabè pour la littérature, le président de la SAGES n’a pas de doute. « Si des livres se vendent, c’est qu’il y a un marché. Alors, on pourrait dire que les Burkinabè lisent », a remarqué Kona Boubacar Dao.
Quant à Thierry Millogo, parrain de la 9e rentrée littéraire du Faso, il faut l’introduction des nouveaux auteurs dans les programmes d’enseignement. Il invite de ce fait la SAGES à poursuivre l’œuvre entamée depuis sa création en 2011. En marge de cette édition, des distinctions ont été faites aux écrivains dont les écrits ont été choisis comme épreuves dans des examens et concours. Il s’agit entre autres de Bernadette Dao, Baba Hama, Karim Badolo.
Aristide Tarnagda, lauréat du grand prix littéraire du continent africain, s’est réjoui de la tenue de cet événement et de la participation des élèves. Selon lui, « les Africains lisent et écrivent de plus en plus. C’est à nos gouvernants de travailler davantage pour accompagner les écrivains et encourager les jeunes à aller à la découverte de ces auteurs africains ». Les activités de la 9e édition se poursuivront du 5 au 10 avril 2021 par la formation des jeunes en rhétorique et en conte.
Kayadan Alain Gounabou