Cette année 2018, la 3e édition de l’événement nommé « LES VACANCES ARTISTIQUES ET LES DÉCOUVERTES CULTURELLES » (VADC) se bouclera sur trois (03) jours de fête du côté de Tampouy à Ouagadougou. En effet, la restitution de cet événement entamé le 1er octobre est prévue s’étendre du 29 au 31 août 2018. Les publics de la capitale et des villes environnantes se déporteront sur le terrain de l’École Primaire Public Sig-Nonghin A et B située dans l’arrondissement n°3. Ateliers libres ; podium d’animation ; prestations d’artistes ; Expo Photo et restitution des ateliers. Telles sont les grandes articulations de cette célébration d’un (01) mois de formation à l’endroit des tous petits. Lors d’une visite spéciale ce mercredi 29 septembre sur le site de l’événement l’équipe de INFOS CULTURE DU FASO a pu recueillir l’intégralité des informations y concernant auprès des acteurs sur place. On en sait d’avantage !
Mis en place par l’Ensemble Artistique WAKAT, Les Vacances Artistiques et les Découvertes Culturelles (VADC) est à sa troisième édition. Selon le Coordonnateur, l’Artiste-musicien- comédien Ablasse S. Zongo dit Zabda, l’idée est venue en voulant répondre à une question générale : « Qu’est-ce que nous, en tant qu’artistes, pouvons apporter au monde de la culture ? En effet, l’Ensemble culturel et artistique WAKAT est tout d’abord un collectif d’artistes. Il est composé de danseurs, musiciens, comédiens, plasticiens et hommes de théâtre. En plus de nos activités tant individuelles que collectives, nous apportons notre contribution à l’épanouissement du quartier à travers les tous petits. Par cet événement, nous entendons offrir les b.a. Bas de nos différents domaines aux enfants. Ça serait bien dans leur avenir. Surtout que c’est à l’occasion des vacances, on essaie d’une façon ou d’une autre d’occuper positivement ces enfants au lieu de les laisser se balader dans les rues de la cité. Donc, en plus de son volet d’épanouissement, VADC est surtout un cadre éducatif à la citoyenneté de l’enfant à travers les arts et la culture. Même si nous espérons que cela accouchera plus tard des artistes talentueux, le but premier est de contribuer à leur bonne éducation artistique, culturelle, disons citoyenne », a expliqué », Ablasse S. Zongo dit Zabda, Coordonnateur de VADC 2018.
Les organisateurs de cette rencontre de formation et d’épanouissement tirent un bilan satisfaisant et positif des deux éditions passées. Ce, au regard de l’engouement, la participation du public cible qu’est les enfants, l’adhésion de la jeunesse et des certaines autorités culturelles et administratives. La formation concerne la musique, la danse, le théâtre, le conte. Concernant la musique, les tous petits ont appris à jouer à plusieurs instruments traditionnels: Bendré, Djémbé, la Calebasse et le Doudou.
Cette édition entamée le 1er août dernier prend fin ce vendredi 31 août. Lors de l’apothéose à partir de 15 heures les enfants vont présenter ce qu’ils ont appris durant les un (01) mois de d’apprentissage. En clair, en réunissant les enfants chaque année pour cette manifestation, les organisateurs souhaitent simplement que ces derniers soient demain des citoyens responsables. Des gens aussi capables de défendre l’art et la culture en thermes politique, judiciaire et diplomatique. L’autre souhait est de susciter et de révéler de jeunes talents qui vont porter plus haut le flambeau.
Le Coordonnateur et son équipe adressent de vifs remerciements aux parents d’élèves qui ont compris leur projet et ont accepté de leur confier les enfants. Ils promettent que ceux-ci ne regretteront pas d’avoir placé leur confiance en eux.
Précisons que la participation des enfants est gratuite. D’ailleurs, les porteurs dudit projet travaillent bénévolement et les encadreurs sont des membres de l’association. Plusieurs autres activités rentrant dans le cadre du tourisme et l’histoire orale sont envisagées mais pour l’heure, ils disent ne pas bénéficier de l’appui du ministère de tutelle.
Sur les lieux nous avons tendu notre micro à un encadreur et des élèves formés.
DOMINIQUE ILBOUDO dit ROMIX (encadreur): « Moi particulièrement je leur ai appris comment jouer de la musique traditionnelle dont le warba, le wiiré et autres. Au cours de la formation nous avons travaillé avec plusieurs enfants. Souciant du devenir des enfants, nous avons décidé de leur transmettre ce que nous savons faire. Après ces ateliers, je vous assure que les enfants sont bien formés à présent puisqu’ils ont été attentifs tout en respectant les consignes ».
OUEDRAOGO SAMIRATOU: « J’ai appris à danser. La formation s’est très bien passée ».
COULIBALY AÏDA: « J’ai appris à conter et à danser. Les formateurs ont été gentils avec nous. Je leur dis merci pour tout ».
KABORE NAFISSATOU: « Je dis infiniment merci à nos parents qui nous ont permis de participer à la formation. J’ai appris à danser, à dessiner et à compter ».
OUEDRAOGO : « Je ne savais pas jouer au djembé mais présentement je peux le faire sans problème. Ce genre de formation est important pour nous les enfants car ça permet de savoir faire quelque chose de plus ».
NIKIEMA DRISSA: « Je suis très content. À part la formation, nous nous sommes bien amusés entre enfants du quartier et ceux environnant ».
CHRISTIAN: « Cet événement nous permet de passer de bons moments de vacances. Merci aux organisateurs et que cela continue pour que ceux qui viendront après nous puissent aussi en bénéficier ».
Fabrice Parfait SAWADOGO et Filasko Moussa KABORÉ