La 2e édition du festival « DWI JORO » / « BUURI TIGSGO » s’est ouverte ce vendredi nuit à l’espace du siège du FESPACO. La Manifestation se poursuit alors jusqu’au dimanche 25 novembre selon le programme établi avec diverses activités.
Avec à leurs côtés, les chefs traditionnels venus spécialement dans la capitale à cet effet, les fils et filles du Nahouri se plongent dans leur culture à travers des prestations artistiques de troupes authentiques invitées; venues de la localité et du Ghana, pays invité d’honneur. Ainsi que d’autres activités ayant pour but, le renforcement de la cohésion sociale entre les ressortissants. Toutes les soirées, les festivaliers assisteront à des animations culturelles avec la possibilité de profiter de la gastronomie Nankana- Kassena.
Le Ministre des loisirs, Daouda AZOUPIOU, d’ailleurs fils du Nahouri dit apprécier positivement cette initiative tout en félicitant le comité d’organisation piloté par Abraham Abassagué pour avoir réussi une seconde fois à rassembler « la famille ».
« C’est la rencontre des communauté Nankana- Kassena toutes composantes confondues. L’occasion pour ces communautés de se retrouver dans un élan de fraternité de solidarité, pour engager le dialogue des cultures. C’est une belle occasion qui permet de se retrouver et d’échanger à travers les valeurs de solidarité,de cohésion et de tracer les sillons pour le développement radieux de cette province », a expliqué le Ministre AZOUPIOU vendredi nuit lors de la cérémonie d’ouverture.
En tant que fils du Nahouri, l’autorité se sent concernée par cette rencontre et d’ailleurs, a-t-il rappelé, la culture reste lorsqu’on aura tout perdu.
En vue de saluer, féliciter et encourager les « Fiertés », c’est-à-dire ceux qui contribuent d’une certaine façon substantielle au développement de la région, les organisateurs ont décerné dix (10) médailles au total. Notamment à des hommes de culture et à des opérateurs économique et social. Pour le Président du Comité d’organisation, c’est une façon de les motiver mais surtout inciter les autres à investir dans le Nahouri parce que,estime-t-il, le gouvernement ne peut pas tout faire.
Rappelons que ce deuxième rendez-vous s’organise autour du thème central : « Culture Kassena- Nankana, patrimoine et changement climatique ».
En effet, l’on révèle que le patrimoine Nankana- Kassena « dépend beaucoup de l’environnement ». De la construction des maisons jusqu’à la pratique des arts, l’ensemble des gadgets sont directement pris dans la nature. Pourtant, le changement climatique est une réalité. Les ressortissants entendent désormais mener des campagnes de sensibilisation et autres actions en vue d’éviter la catastrophe au niveau environnemental et culturel.
L’édition 2018 ouverte officielement se poursui alors. Du 23 au 25 novembre au siège du FESPACO à Ouaga.
» Que tous ceux qui ont la nostalgie du village, fassent un tour au festival pour passer de bons moments en famille », a lancé le président du Comité d’organisation.
Pour joindre l’ultime à l’agréable, il est prevu, une séance de dépistage d’hépatite B.
Filasko Moussa Kaboré