jeu 21 novembre 2024

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« A l’endroit du ministère de la culture, je dis merci, mais ça ne suffit pas ! », a déploré Oliva Ouédraogo.

Le festival « un village dans une ville » a pris fin dans la soirée du dimanche 25 novembre. Une manifestation qui vu la prestation de plusieurs artistes conteurs venu du Togo et de la Côte d’ivoire.

Les rideaux sont tombés pour la 5e édition du festival culturel un village dans une ville. Selon la promotrice, Oliva Ouédraogo, cette manifestation a permis aux enfants de renouer avec leur tradition, de savoir ce qu’est la tradition au Burkina Faso. En effet, pour elle le festival s’est bien déroulé même si l’objectif réel n’a pas été atteint à cent pour cent. Et d’ajouter : « on a grandi par rapport à l’an passé ». En admettant avoir évolué dans l’organisation du festival, Olivia Ouédraogo a salué le courage de son équipe qui ont aussi brillé sur le plan financier qu’aussi organisationnel.

Un chapelet de des difficultés
Aux dires de Oliva Ouédraogo, la 5e édition a souffert du manque de financement. Les sponsors, c’est la compagnie de transport TCV qui a soutenu avec des billets de voyage et le ministère avec des troupes. Elle a souligné que la difficulté majeure fut l’hébergement et la restauration des festivaliers venus du Togo et de la Côte-d’Ivoire. C’est pourquoi, elle a fait savoir que le festival n’a pas pu inviter des artistes pour des prestations. Et cette année, elle a dû lancer un appel aux relations et aux bonnes volontés qui ont cru et sont convaincu de l’évènement.
« La question du genre n’est qu’une affaire de lèvres »
« À l’endroit du ministère de la culture, je dis merci, mais ça ne suffit », a déploré Oliva Ouédraogo. La responsable a confié que les personnes promotrices de la culture traditionnelle ne sont pas nombreuses.  Et de poursuivre « partout, on chante qu’il faut de la participation effective des femmes à la valorisation et à la promotion de la culture burkinabè, mais qu’est-ce qui est fait ans ce sens ? » A cet effet, elle a fait remarquer qu’il est demandé aux femmes de s’impliquer dans l’entreprenariat culturel mais malheureusement les cinq personnes actives sont vues comme « des clochardes ». A l’entendre, la meilleure initiative consiste, pour le ministère en charge de la culture, de valoriser ce qui existe déjà que de continuer d’en demander aux uns et autres d’en créer. De son avis, la question du mentorat est une option à emboiter pour permettre à ces femmes leur engagement à promouvoir la tradition culturelle du Burkina Faso.

Le défi d’un village artificiel à construire  »
Depuis la première édition du festival, les organisateurs ont déclaré resté toujours sur leur rêve. Pour Oliva, les idées et les innovations ne manquent pas : « c’est de construire le village et l’animer et cela est difficile : avoir un tisserand, un lutteur qui vont être là du matin au soir ». En plus : « Avoir des femmes aussi qui vont moudre le mil du matin au soir et être à l’écoute des enfants .Tout cela demande des moyens », a-t-elle martelé.

Achille ZIGANI et Parfait Sawadogo

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