Débutée le 22 novembre dernier à Ouagadougou, la 3ème édition de focal d’Afrique a refermé ses portes le lundi 26 novembre 2018.
Cette 3ème édition selon l’initiateur de ce évènement Nikièma Ibrahim dit « Paparrazi a été satisfaisante parce que l’objectif a été atteint. « L’objectif ne se réside pas à l’attente du focal, mais plutôt à l’accompagnement des personnes qui veulent travailler, développer en voulant faire de la photographie leur professionnalisme, leur gagne-pain et leur quotidien ».
Cette édition qui avait pour thème « Baromètre de développement économique, social et culturel », a été une totale réussite nous –a-t-il confié ; ce qui fait de lui un homme comblé.
Au total 18 exposants venus de la France, du Niger, du Togo, de la Côte d’Ivoire et du Burkina ont exposé en terme de photographies et 9 oeuvres des participants du Niger, de la France et du Burkina Faso étaient en compétition, tandis que les autres figuraient dans les expositions en off, c’est-à-dire des photographies même exposées ne faisaient pas parties du concours a-t-il signifié et d’indiquer que 6 prix spéciaux , des focal d’honneur, des focal d’hommage ont été décernés à des lauréats. Ces prix spéciaux sont composés de focal d’or, d’argent et de bronze.
Le prix spécial focal d’or a été décerné par le caméraman de Dédougou avec son œuvre qui parlait de solidarité villageoise. Ce dernier ayant reçu un trophée et une somme de 500.000FCFA, a dédié son prix à toute la population de Dédougou.
25 personnes ont été formées et 20 stagiaires ont été récompensées à travers des attestations a-t-il poursuivi. « Mes amis membres de l’association Pixel 24 et moi avions fait la formation notre cheval de bataille et nous avons amélioré techniquement notre station. Je suis très très satisfais », et d’ajouter que parmi les innovations, une rue photographique a été créée à travers quelques stands car n’ayant pas pu être faite les années antérieures et la mise en œuvre du focal de la diaspora qui n’existait pas. « Je me suis dit qu’il fallait qu’on associe la diaspora et de pouvoir leur décerner un prix c’est-à-dire un focal de la diaspora. Et ce prix a été décerné par le Togolais Amectozio avec son œuvre les caniveaux dans la ville de Ouagadougou qui parle de l’insalubrité et je pense que cela a été une innovation qu’il faut pérenniser» pour la bonne marche de l’intégration de la diaspora ».
Téné Bénédicte OUEDRAOGO et Fabrice Parfait SAWADOGO
benedicteoued@gmail.com.