Durant une semaine, les amoureux du 7ème art communieront entre les salles de ciné et colloques dans la ville de Ouagadougou. Le top de départ pour ne pas dire le clap de départ a été donné ce samedi 23 février 2019 au stade municipal Issoufou Joseph CONOMBO au cours d’une cérémonie riche en son et en lumière et pleine d’émotion.
C’est par une revue des troupes effectuée par le Président du Faso, Rock Marc Christian KABORE et Madame Salimata SALEMBERE suivie du ditanyè entonné en cœur par un public des grands jours.
S’en est suivi la phase des allocutions au cours de laquelle des personnalités ont pris la parole à commencer par le bourgmestre de la ville de Ouagadougou qui a prononcé un discours de bienvenue. M Beouindé : « Yelba ! Ni Wango ! Haw Dansè ! Fofo ! Cela signifie dans les trois principales langues qui forment la communauté le mooré, le dioula et le fulfuldé, soyez les bienvenues. La ville de Ouagadougou vous souhaite la bienvenue à cette 26ème édition du FESPACO. Je veux ici rendre hommage aux cinéastes africains et du monde qui ont acceptés apporter ici à Ouagadougou leurs films, leur contribution depuis la première édition du FESPACO. Thomas Sankara ne disait-il pas à propos du cinéma africain et je site : « le cinéma africain doit être protégé du mauvais cinéma africain afin que le bon cinéma africain transcende et se maintienne ».
A la suite du maire de la commune de Ouagadougou, c’est au tour de Monsieur Yacouba Traoré président du comité national d’organisation de prendre la parole. Des propos d’hommage aux pionniers de l’organisation de la biennale du cinéma africain. Et aux festivaliers, il leur dit ceci : « Vous aviez une équipe de fou, nous avons mis les petits plats dans les grands et comme nous sommes une équipe de fou, nous avons essayé de mettre les grands plats dans les petits, heureusement que nous n’avons pas réussi. Quel qu’en soit les lacunes éventuels organisationnelles que vous aurez à rencontrer, laisser-moi vous dire que nous vous aimons, par ce que nous aimons le Burkina, parce que nous aimons notre continent. »
Salimata Salambéré, la première présidente du comité d’organisation du FESPACO en 1969 à quand a elle saluer la mémoire des illustres cinéastes qui ne sont plus de ce monde avant de rappeler que le FESPACO devrait faire recours aux financements privé ou de tout bord afin de grandir d’avantage et entreprendre.
D’autre personnalités comme le représentant du ministre rwandais de la culture, le président de la commission de l’Union Africaine Monsieur Moussa Faki Mahamat de même que le ministre Abdoul Karim Sango, ministre la culture des arts et du tourisme de qui on retiendra surtout l’hommage rendu également aux victimes de l’extrémisme : « La présence d’autant de festivalier à Ouagadougou témoigne de notre capacité à résister et à faire échec aux forces du mal par la magie de l’image et du son ».
La deuxième partie de la cérémonie d’ouverture a été ponctuée de courtes séances de présentation des images inédites de la première édition du FESPACO, des images des pionniers de la panafricaine du cinéma mais aussi un hommage spécial a été fait aux cinéastes Missa Hébié et Idrissa Ouédraogo. Il a été également passé en revue tous les lauréats de l’étalon d’or de Yennega depuis 1969 à 2017.
Le président du Faso a donné le top de départ du cinquantenaire du FESPACO par le fameux clap de départ.
À noter que le public a été gratifier de la prestation de nombreux artistes nationaux, Sana Bob, Eugnice Goula, Dez Altino, Imilo Lechanceux, Pamika, Smarty, pour ne citer que ceux-là. Le clou de la soirée a été planté par le groupe Magic Système.
Ouagadougou vibrera donc au rythme du FESPACO et ceux jusqu’au 02 Mars 2019.
ZIÉ Hamed ouattara
Parfait Fabrice SAWADOGO