Il fait partie des meilleures Choregraphe africain de son domaine, à travers ses tournées il porte haut le flambeau de la danse contemporaine du burkina et d Afrique.Serge Aime Coulibaly est un chorégraphe danseur. Il est également le directeur artistique de la Faso Danse Théâtre basée à Bobo Dioulasso, en Belgique et aussi en France. Quant on demande à Monsieur Serge Aimé comment il est venu à la danse il nous répond ceci: « Je suis venu à la danse par le théâtre avec la compagnie Feeren, On faisait de la danse pour entretenir le corps et s était une discipline obligatoire dans cette compagnie de théâtre, je suis donc venu a la danse en créant de la danse dans le théâtre ».C’est donc un chorégraphe au parcours atypique qui nous raconte justement son itineraire à travers les lignes suivantes: « Un résumé de mon parcours. J’ai commencé avec la compagnie Feeren ensuite je suis allé en formation au centre chorégraphique national de Nantes pour mieux comprendre la création contemporaine. De là j’ai eu une audition au ballet comptemporain de la Belgique. ( (les ballets C de la B ). J’ai eu la chance de travailler avec deux des plus grands nom de la danse contemporaine dans le monde. Depuis 2004 je aussi artiste associé pour une compagnie en Australie». La danse contemporaine est une danse peu connu du public burkinabé,c’est pourquoi nous avons posé la question à notre invité a savoir quelle est la différence entre la danse contemporaine et la danse africaine.Aimé Serge: « La danse africaine est une appellation commerciale, chaque groupe ethnique a sa danse mais à un moment donné certains Africains qui donnait cours en Europe ont commencé à appeler danse africaine. Leurs cours qui est souvent un pot pourri de plusieurs danses de différentes régions d Afrique. Et essentiellement inspiré des danses traditionnelles des ces pays. La danse contemporaine peut être appeler aussi dans d aujourd’hui ou danse de notre temps. En réalité chaque créateur a sa danse contemporaine. La danse contemporaine c est exprimer des émotions, des images des états avec son corps dans un espace donné.C’est une danse qui permet de donner son point de vu poétique et souvent politique avec son corps sur le monde>. Avant d’ajouter : « Je pense que nous avons un gros challenge en temps que créateurs africain aujourd’hui d’attaquer le monde avec notre art. Quand je crée chez moi a Bobo-Dioulasso,et que veux que ce soit consommable par le monde entier il faut que je regarde aussi avec les yeux des autres qui sont dans d’autres pays, sur d’autres continents. Plus tu as une grande connaissance sur ton domaine et une culture générale large. Tu peux être plus pointu sur ton métier, plus tu est aussi plus précis et libre.Et chacun peut trouver son compte dans tes créations. Ça fait a peu près 7ans que je fais les 5 continents presque chaque année et cela s’explique d abord par le grand niveau d’exigence du travail. Je veux toujours être mieux que moi même. ». Sa passion pour la danse l’a envoyer à mettre en place plusieurs projets.« Il y’a pleins de projet, par ce que déjà j’ai mon espace à Bobo-Dioulasso qui s’appelle Ankata ( Allons y) le laboratoire internationale de recherche de résidence de production des arts de la scène.On vient de faire le lancement d’une formation pluridisciplinaire pour les jeunesse la ville de Bobo-Dioulasso. Cette année on organisons également Simply the best Africa . Qui est le concours chorégraphique solo de Bobo-Dioulasso. Et nous recevons pour ce concours de Solo danse 14 créateurs qui viennent de partout en Afrique. Du 07 au 11 Mai 2019 .
Au delà de ces projets Serge Aimé compte à son actif 12 créations dont le plus connu au burkina est certainement Nuit blanche à Ouagadougou créer a la veille de l’insurrection avec Smokey où il racontait l’histoire d’une jeunesse qui se révolte dans les rue et affronte le pouvoir. Il y’a Kalakuta Republik qui est la pièce qui a le plus fait connaître l’artiste un peu partout dans le monde. Kirina la dernière pièce crée en collaboration avec la chanteuse et compositrice Rokia Traoré et l écrivain Senegalais Felwine Sarr. Qui est comme un opéra contemporain inspiré de l épopée Mandingue et la mythologie ouest Africaine.
« Kirina c’est une manière pour moi de partager l’histoire africaine avec le grand monde, l’histoire de la charte de kouroukanfougan qui est l’ancêtre de la déclaration universel des droits de l’homme.» par exemple et mal connu du monde.Notre invité ne cache pas son amertume quant à la politique culturel de son pays.« Nous n’avons pas une vraie politique culturelle dan le pays. Et on ne cultive pas l’esprit de l’excellence. Il faut que les autorités fassent une sélection de se qui vaut le coup d être soutenu ou pas. Et malheureusement on a l impression que tout est tout le temps mis dans la même panier et on comprend rien. Le burkina est reconnu comme pays culturel à cause de plusieurs acteurs culturels qui font bouger les lignes.
Et l état doit capitaliser ces expériences pour mieux développer notre art et culture. Un exemple terrible du désintérêt de l état aux œuvres artistiques et du soutien à l excellence… On a jouer 5 fois à guichet fermé au théâtre nationale de Bruxelles en Belgique une première pour un artiste africain, j’ai invité notre ambassade à Bruxelles et personne n’est venu. alors que nous restons les meilleurs ambassadeurs de notre pays à l extérieur.
Il a également profiter de l’occasion pour donner un conseil au jeunes qui aimeraient embrasser la carriere
Visiter son site : www.fasodansetheatre.com
Interview réalisé par Parfait Fabrice SAWADOGO