sam 18 janvier 2025

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MODE: Coiffure, Accessoires, maquillage mis en exergue, Tino Coiffure est une référence.

De nos jours, on ne regarde plus que la tenue pendant les défilés de mode. Les accessoires, la coiffure et le maquillage bas aussi son pleins. Adingra Etienne connue sous le nom de Tino Coiffure est un Ivoirien résidant au Burkina Faso depuis quelque années. Il reçoit Infos Culture du Faso pour nous montrer les merveilles qu’il arrive à faire à travers son art. Les défilés auxquels, il participe et surtout comment il s’y prend pour encourager la jeunesse burkinabé dans le travail.

ICF : Depuis quand existe Tino Coiffure ?

TC :Tino Coiffure existe depuis 10 ans, mais c’est maintenant que la population, le monde commence à connaître Tino Coiffure.

ICF : D’où vous est venue l’idée de pratiquer la coiffure ?

TC : Le fait de pratiquer la coiffure est un don de Dieu. Parceque c’est quelque chose qui est venue dès le bas âge, j’ai reçu ça en songe. Arrivé au collège quand je n’avais pas cours, je partais au marché faire un peu la coiffure et c’est ainsi que je suis arrivé à plus me performer. Une fois en classe de 3ème en 2005, le BEPC n’a pas marché et après ça je suis allé faire la comptabilité durant 3 ans et je ne me retrouvais toujours pas. C’est à croire que les études ne me réussissaient pas, alors j’ai décidé de chercher des écoles de formation de coiffure et d’esthétique et j’ai fais quelque années de formation.

ICF : Que représente cet art pour vous ?

TC : La coiffure c’est toute une vie, c’est ma vie je peux le dire ainsi. Quand tu fais quelque chose avec affection et amour il y’a rien de telle. C’est quelque chose que j’aime beaucoup. Je m’épanouis en pratiquant la coiffure.

ICF : Dans quelle genre de coupe vous êtes spécialisée?

TC : Je fais un peu de tout, coupe de tissage et dans les coiffures artistiques.

ICF : Vous avez plusieurs ateliers?

TC : J’en avais trois mais avec les circonstances de la vie j’ai fermer et je dirige un seul atelier maintenant.

ICF : Vous voyager souvent à travers la pratique de la coiffure ?

TC : Oui grâce à la coiffure je voyage beaucoup. Je participe à d’autres défilé hors de Ouagadougou comme Cotonou, Abidjan.

ICF : Participez vous à des compétitions ?

TC : Non je n’ai pas encore fais de concours. Je voulais participer au pagne d’or au niveau d’Abidjan en temps que représentant du Burkina Faso mais je n’ai pas encore la nationalité. Donc je suis en attente de la nationalité pour pouvoir m’y mettre.

ICF : Avez vous reçu des distinctions ?

TC : J’en ai une dizaine. J’ai participé à plusieurs défilés et après ça j’ai reçu des attestations en signes de reconnaissance de la part de BCBG Glam’s ce sont eux qui on décidé de mettre la lumière sur les accessoiristes, aussi sur les coiffeurs les maquilleurs.

ICF : Citez nous quelques distinctions ?

TC : Comme distinction, nous avons l’attestation de mérite BCBG Glam’s, Ouaga fashion week, attestation de reconnaissance du SITPAO (Salon International du Textile et du Prêt à Porter), et aussi Folie de mode.

ICF : Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?

TC : C’est pas du tout simple des difficultés il y’en a partout dans tous les boulots. Au niveau des prix, tu fait une coiffure qui est très difficile mais les clients ont du mal à le comprendre. Pourtemps ils y’a les employés à payer et aussi le loyer et surtout il faut bien équiper le salon.

ICF : Pensez vous que la coiffure est un domaine prometteur pour la jeunesse burkinabé ?

TC : Bien sûr la coiffure ce n’est pas juste pour les femmes. Moi par exemple je n’ai pas à demander à quelqu’un pour manger ni me lever aller braquer les banques ni devenir délinquant. Si tu veux apprendre ou entreprendre quelque chose c’est de mettre du sérieux, seul le travail paye. Les jeunes ont tendances à croire que du jour au lendemain tu peux devenir ce que tu veux et pour temps c’est avec le combat et l’aide de Dieu.

ICF : Comment voyez vous Tino Coiffure dans 10 ans ?

TC : Moi je vise loin, je veux être un coiffeur planétaire, participer au Shoot Time en France. Je veux que lorsqu’on dit Tino coiffures que tous le monde reconnaisse que c’est un africain.

ICF : Un mot à l’endroit de la jeunesse burkinabé.

TC : C’est le combat, rien n’est facile sur cette terre. Il faut mettre du sérieux dans tous ce qu’on apprend, il faut entreprendre un métier noble. Ceux qui n’ont pas eu la chance d’aller à l’école peuvent entreprendre. Au niveau de la coiffure, ceux qui veulent en faire un métier, je leur demande d’aller se faire former dans les différentes écoles de formation, aller de l’avant pour bien se perfectionner.

ICF : Quelles sont vos projets futurs ?

TC : J’ai envie d’aider des orphelines qui n’ont pas d’aide, qui savent pas quoi faire dans leur vie. j’envisage recruter et former gratuitement ces filles là, afin qu’elles puissent subvenir à leurs besoins.

ICF : Un mot pour clore?

TC : Merci à Infos Culture du Faso pour l’effort et pour le déplacement merci encore à la population burkinabé de m’avoir adopté parce-que sans eux, sans vous sans les médias sans la télé Tino Coiffure n’est rien.

Rokiyatou SIMPORE ( stagiaire)

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