La musique a un rôle très important dans la culture et la tradition africaine. Bien souvent inconnu par la nouvelle génération, le sens de la musique en Afrique est bien loin de tout ce que beaucoup peuvent s’imaginer.
Servant d’identité culturelle à chacune des communautés vivant en Afrique, la musique recèle bien des significations dans les traditions africaines. Pour les ancêtres, la musique et le son sont des vibrations cosmiques qui sont liés à la notion de parole divine considérant qu’au commencement de toutes choses était la parole, le fait de faire de la musique était de reproduire par la parole divine émanant de l’instrument de musique, toute la création divine sur le plan sonore. L’instrument de musique, lorsqu’il est joué, il communique et les paroles par lesquelles, il s’exprime s’entendent sous des formes sonores. C’est cette notion d’instrument qui permet de comprendre les notions comme les messages tambourinés. Comme les Tam-Tam parleurs dont il faut être initié pour comprendre et déchiffrer les messages, etc…
Il en vaut de même pour la danse qui constitue un facteur clé de cette transcendance et de cette perception de la musique. En effet, danser est perçu comme vibrer de façon à reproduire la création divine au moyen du corps. Les diverses danses sont censées reproduire la création dans toute sa diversité. Mais la création existant selon l’ordre et l’harmonie divine, il ne faut pas danser n’importe comment ou faire des mouvements désorganisés si on veut reproduire l’harmonie divine avec son corps. Cest ainsi que pendant la traite négrière, les Africains déportés sur le continent américain et dans les Caraïbes y ont amené avec eux leurs musiques, chants et danses venus d’Afrique, afin de s’adaptés dans cet endroit du monde et ont été a l’origine de beaucoup de sonorités telles que le Rock, le Jazz, la Soul, le Rnb, le Rap, Le Gospel, le Zouk, le Kompa, le Reggae, les musiques Afro latines (Salsa, etc..) etc…
La Rédaction
