Hassan Kéré est un artiste plasticien ivoirien d’origine burkinabé. Nous l’avons rencontré dans la salle d’exposition internationale de l’espace Gambidi. Il nous explique la métaphore de sa peinture au couteau qui ressuscite les souvenirs de l’enfance et la valorisation la femme.
Qui n’a jamais rêvé de son enfance où il jouait sans soucis ? Les toiles de l’artiste plasticien Hassan Kéré la porteuse d’eau, nous plonge en pleine réflexion sur la place de l’eau et le sourire de la jeune fille dans la joie infini qui se suspend dans le temps de ses propres souvenirs. Avec trois tableaux remplis de la technique de l’acrylique peint au couteau et non au pinceau, les visiteurs au regard se perdent dans un univers rapprochement de la réalité. Être souriante après avoir porté de l’eau, donne à la lecture du tableau, une résonance particulière à l’œuvre de l’artiste Ivoirien Hassan Kéré. « La porteuse d’eau » est le premier tableau qu’il nous présente depuis que l’ouverture de l’exposition internationale en arts graphiques du FITMO dont il est à sa première participation.
Renoncer à son enfance n’est décidément pas de l’incroyable pour le jeune Hassan, qui toute sa vie a vécu une enfance heureuse dans un village de la Cote d’Ivoire. La place de la femme dans son art est quelquefois moins créatrice qu’on voudrait le croire. L’homme qui peint au couteau est porteur d’espoir. Ayant la vitalité de la jeunesse et la sagesse apaisée de la maturité, il est tout à la fois sur le travail en art plastique et sur la vision de son art. Harmonieusement remarquable, mentalement ensorceleur, on est aux astres avec l’œuvre de Hassan Kéré. Et pour avoir le cœur net, on vous conseille les visites absolument passionnantes de la salle d’exposition en arts plastiques du FITMO/FAB 2019.
Achille ZIGANI