«Aidé le Burkina pour éradiquer le terrorisme c’est contribuer à consolider les bases d’une société plus démocratique, plus libre et éloignée de l’obscurantisme ». Dixit Abdoul Karim SANGO. La 40ème session de la conférence générale de l’UNESCO c’est ouvert ce 18 novembre à Paris. La délégation burkinabé est conduit par le premier responsable de la culture le ministre Abdoul Karim SANGO, Ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme.
Pour la rentrée en matière, le ministre Abdoul Karim SANGO a tenu un discours devant ses paires. Dans cet allocution plusieurs points ont été abordés en l’occurrence la question sécuritaire, économique, l’éducation sans oublier bien-sûr le domaine culturel considéré comme vecteur de paix et de développement. « Pour venir à bout des phénomènes comme le terrorisme où toutes les autres formes d’extrémisme violent, la culture nous semble être l’arme la plus redoutable et la plus efficace.[…] Il s’agit de réconcilier notre peuple avec ses valeurs culturelles positives de respect, de tolérance, d’hospitalité et de solidarité.
Très bientôt, ces valeurs seront intégrées dans les curricula de l’enseignement. Nous devons combattre la violence par l’éducation aux valeurs culturelles positives. » Le volet communication a été également abordée par le ministre Abdoul Karim SANGO, moment pour lui de démontrer que le Burkina Faso fait cas d’école en matière de liberté de la presse en Afrique, mais aussi en matière d’accompagnement de la presse privé. Il estime que : »Face au terrorisme, il urge de renforcer les capacités des hommes de médias pour un traitement plus professionnel de l’information prenant en compte le nouveau contexte ». C’est tout en rappelant l’attachement du Burkina Faso aux valeurs et principes de l’UNESCO que le ministre a clos son propos.
La Rédaction