La deuxième soirée de Soko festival a lieu le vendredi 10 janvier 2019 à l’Institut français de Ouagadougou. Une soirée marquée par des prestations en live d’artistes burkinabè et d’ailleurs comme Joey le Soldat, Alif Naaba, Sina Kiénou et Badeya, Sialoxy, Koudy Fagbemi, Arka’n.
Nous sommes à la deuxième soirée de la 5e édition de Soko festival. Et au programme de cette soirée vécue en deux parties, nous avons six (06) artistes venus du Burkina Faso, du Ghana, du Benin et du Togo.
La première partie de la soirée s’est déroulée dans le jardin de l’institut. Et cela avec les artistes, Sina Kienou et Badeya, et Sialoxy sont succédé sur la scène dressée à cet effet. D’entrée de jeu, c’est le groupe Sina Kienou et Badeya qui a presté. Après c’est le tour de l’artiste Sialoxy. Ce dernier a revisité un pan de son album de dix titres, « Ouineyolsia » où il aborde en mooré, en nankana, en anglais et en français plusieurs univers musicaux qui sont le reggae, le jazz, l’afrobeat et le slow rock.
La deuxième partie quant à elle s’est tenue dans la salle du grand Méliès d l’Institut français. Elle a été marquée par les prestations des artistes comme Joey le Soldat, Alif Naaba Koudy Fagbemi, Arka’n. La première prestation été celle de l’artiste béninoise Koudy Fagbemi. Cette princesse de l’Ouémé, a exploré les styles musicaux tels que le jazz, le rock, du blues mélangé à la musique traditionnelle africaine. Elle a par ailleurs combiné les instruments modernes et traditionnels de la culture africaine à sa voix et sa bonne occupation scénique. Une belle combinaison qui a émerveillé plus d’un.
A cette artiste, succède Artka’n. Un groupe de cinq de musiciens togolais. Avec son style nommé N’se Rock, une fusion parfaite alliant Heavy Metal et percussions des chants guerriers traditionnels de l’Afrique profonde, a embrassé le public. Sans oublier leur énergie scénique survoltée, l’ambiance festive.
Enfin, la soirée s’achève sur les prestations respectives de Joey le Soldat et Alif Naaba. Le Joey Soldat, une fois sur scène « a enflammé » la salle.
Cela grâce son énergie scénique et cette voix, son flow radical et aux prods électro ultra novatrices. Le prince aux pieds nus, Alif Naaba, lui à son tour a su aussi forcer l’admiration du public avec la simplicité de son style, sa voix et la complicité de son orchestre « Burbandé ». Et cela en charriant le public dans son univers musical caractérisé par l’afropop, l’afrobeat et le folk musiques du monde.
S.G