Le coin, c’est pour les personnes âgées, non, soyons plus raisonnable, le « Maquis Restau La Paillote », c’est un coin de responsables et de responsabilité. Cette affirmation quand même fera l’unanimité, pour ceux qui savent, pour ceux qui y ont déjà mis pied et qui ont savouré avec bonheur, les excellents « mets » proposés à la restauration, et les bières fraîches qui leurs ont été servi lors de leurs passage. La « Paillote », c’est un paradis sur terre, surtout avec l’amabilité du Boss des lieux, Monsieur Daouda Sawadogo, surnommé, « Daouda auberge », qui aura fait de l’espace, le « grin des sages de la ville ».
« Le grin des sages de la ville »
Quand on arrive à la Paillote, l’on se sent chez soi, l’on se croirait dans son salon, avec un délicieux plat fait par « Madame », avec quelques bouteilles de « Bourbons », sorties fraîchement du frigo pour amuser la galerie auprès de ses fidèles amis. À la Paillote, c’est une histoire d’hospitalité et de famille, avec un personnel qualifié qui met le client au dessus de tout. Le service, en plus d’être agréable, est extraordinaire, c’est tout simplement la référence à Ouahigouya.
Pour ceux qui connaissent l’endroit, ce nom peut leurs paraître familier, je parle d’un certain « Youbga », le type du foyer. Le type à la main magique qui gris de façons extraordinaire. Quand il te sert un plat, de « pouré, de foi, de langues ou encore de poulets », avec toute sa manège, mon frère, ma sœur, tu restes tranquille. C’est autant dire qu’à la paillote, nul ne voit le temps passé, notamment à cause de la musique.
Les sons qui sont joués à la paillote, ce sont des morceaux de grands, des vieux pères, non, soyons encore plus raisonnable, ce sont des musiques 100% Slow, ce sont des musiques de responsables. Là-bas, tu bois, et tu t’inspires, tu bois, et tu travailles dans la musique et en même temps dans le silence. Là-bas, Cabrel, Only you, Can’t take my eyes off of you, Still loving you, et bien d’autres plombent toujours l’ambiance, certains depuis leurs tombent. Là-bas, on rend hommage aux anciens.
Abdoul Aziz Sawadogo