Autrefois situé à LOUMBILA, le musée s’installe à son siège dans la périphérie de OUAGADOUGOU. D’une superficie de 10 ha, le nouveau site, aussi grand que les ambitions du musée, devient désormais « musée mondial de l’eau ». Il héberge plusieurs vitrines, parmi lesquelles, la case des sourciers, eau et changements climatiques, femme et fillette, eau et météo, eau et assainissement, eau et littérature.. dont tous les objets sont selon les quatre phases de la visite du musée. A savoir la phase de collecte de l’eau, du transport, du stockage et du prélèvement…
Le musée, depuis une dizaine d’années, cherche à valoriser, partager, sauvegarder et faire connaitre le patrimoine matériel et immatériel de l’eau. La vision du musée se clarifie à travers ce changement : organiser une caravane sous régionale dans l’espace CEDEAO, faire du musée le plus grand du monde, réaliser la pirogue de Lampedusa, fabriquer la plus grande goutte d’eau en collectant tous les bidons d’eau minérale du monde entier, valoriser toutes les jarres d’Afrique.
« L’eau est alpha et oméga…Elle est à la base de toute vie », dit le fondateur du musée mondiale de l’eau, un Monsieur infatigable. Infatigable, certes, mais avec des moyens limités. « Nous avons besoin d’un soutien multiforme de tous pour ériger ce joyaux qui est une fierté nationales et mondiale » conclut t-il.
Propos recueillis et redigés par LUCIEN KIENOU