En compagnie de toute son équipe ce vendredi 20 novembre 2020, le conteur professionnel KPG était du côté du complexe scolaire Sainte Philomène à Ouagadougou. Objectif, présenter un spectacle dans le cadre de son projet d’ouvrage <<le conte à l’école>>.
Réhabiliter l’histoire burkinabè et africaine afin de permettre aux enfants de se reconnecter avec leur propre culture, tel est l’objectif assigné à ce projet intitulé <<le conte à l’école>>, porté par l’association Koombi-solidarité. De ce fait, après sa présentation officielle à l’édition 2020 des récréâtrales ainsi que d’autres écoles primaires, c’est au tour du complexe Sainte Philomène du quartier Marcoussis de Ouagadougou d’accueillir le promoteur du projet, Gérard Pingdewindé Kientega alias KPG et toute son équipe. Il s’agit pour le promoteur de reconnecter les enfants à leur culture, surtout dans un monde en proie à l’aliénation.
Entouré d’autres jeunes conteurs, à savoir Hamidou Comboïgo et le nommé Pacôme, KPG a littéralement conquis le cœur de ses enfants qui visiblement étaient très impliqués dans ses histoires. Une implication digne du nom, vu que la lecture de l’histoire du quartier <<wogdogo>> a été faite par une des élèves présents à cette soirée. De façon globale, les différentes réactions des enfants à chaque intervention de KPG et son équipe laisse présager un espoir: celui selon lequel les enfants sont toujours attachés à leurs valeurs. Et pour le promoteur KPG, c’est cet espoir qu’il faille pérenniser surtout dans un monde où le modernisme tend à prendre le dessus.
« C’est un réel plaisir pour moi et mon équipe de présenter aux enfants de cet établissement, ce spectacle qui s’inscrit en droite ligne avec mon projet d’ouvrage intitulé <<le conte à l’école>>. Et vu leurs réactions ce soir, je ne peux qu’être réjoui. En tant que conteur, je pense que le conte joue un rôle dans l’épanouissement et l’éducation des enfants. C’est cette raison qui nous a amené avec le concours de notre structure <<Koombi-solidarité>>, à réhabiliter le conte qui avait été laissé en désuétude, bien-sûr à travers ce projet. De façon plus claire, celà pourrait aider à développer l’imaginaire des enfants par et pour un encrage culturel qui les ouvre au monde », a-t-il signifié.
Aussi la musique s’est invitée à ce beau spectacle fort apprécié par l’ensemble des élèves ainsi que le personnel de l’établissement Sainte Philomène de Marcoussis. En effet, l’artiste-musicien burkinabè, Joe le soldat à l’unisson avec les enfants, prôné l’intégrité à travers son titre far <<burkinabè>>.
Boukari OUÉDRAOGO