L’apothéose de la 11e édition du Festival <<un vent de liberté>> a eu lieu ce dimanche 27 décembre 2020 au sein de la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou ( MACO). Et celà en présence des différents partenaires, d’une multitude d’acteurs culturels, des parents et amis des détenus, et aussi de l’ambassadeur de la République de France au Burkina Faso, LUC HALLADE, tous venu apporter leurs soutiens au bon déroulement de cette activité.
Le Festival <<Un vent de liberté>> est une initiative de Sawadogo Idrissa dit Freeman Tapily en vue d’apporter des moments de bonheur aux détenus du Burkina Faso, et par la même occasion contribuer à l’amélioration de leurs conditions de vie. Et depuis onze ans, le promoteur et ses collaborateurs tentent dans la mesure du possible d’atteindre leurs objectifs.
Le Festival <<Un vent de liberté>> se veut être bénéfique pour tous les détenus du pays des hommes intègres ; à cet effet les promoteurs ont conduit cette activité au sein des Maisons d’arrêt et de correction de Dedougou (MACD), de Koudougou (MACK), de Bobo Dioulasso (MACB), de la maison d’arrêt et de correction de l’armée (MACA) et ont terminé leur course à Ouagadougou (MACO). Au programme de cette étape, un petit-déjeuner offert aux détenus, un concert, une assistance médicale et judiciaire, un déjeuner, une visite guidée, une remise de dons, des matchs de football, des parrainages de bébés et enfants des femmes détenues.
Et comme à chaque édition, les différents partenaires, de même que les artistes burkinabè, ont toujours répondu présents afin d’améliorer leurs contributions pour le bonheur des détenus. Par ailleurs, le comité d’organisation a tenu à gratifier toutes ces personnes qui n’ont jamais cessé d’apporter leurs soutiens pour la réalisation du festival à travers des attestations de reconnaissances. Aussi de grands noms de la musique burkinabè ont offert des prestations époustouflantes. Ce sont entre autres Smarty, Moussa petit Sergent, Frère Malkom, etc. Un pur moment de plaisir pour les détenus, qui n’ont pas manqué d’en profiter. Les prestations artistiques ont connu également la participation de certains détenus artistes.
Quant au promoteur Freeman Tapily, il a tenu à lancer un message fort à l’endroit de tous : « mon appel est que les gens passent voir les leurs parents, leurs amis, leurs frères, et causer avec les responsables des maisons d’arrêts, parce qu’ils ont souvent besoin de pas grand chose pour améliorer leurs conditions de travail. Mais quand on y vient pas, on peut pas prendre acte . Je demande à tous ceux qui peuvent le faire à ne pas hésiter. Pour faire un don dans une maison d’arrêt, c’est tellement simple et beau. Il suffit de venir seulement voir le directeur et tout est gérable », a-t-il souhaité.
Asmaho ZOUNGRANA