Le Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA) a tenu ce lundi 21 juin 2021, une formation de la Commission technique d’identification des œuvres littéraires et artistiques (CTIOLA) de la filière musique, à Ouagadougou. Cette formation entre en droite ligne avec les objectifs dudit bureau d’imprégner les acteurs de la musique sur les règles qui s’appliquent à ces différentes techniques de la documentation.
Afin de sensibiliser les titulaires de droits sur le mécanisme de répartition des droits et de la documentation des œuvres, le Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA) a initié une formation qui se tient du 21 au 25 juin 2021. À ce titre, elle a tenu cette formation à l’endroit des acteurs de la filière musique, ce lundi 21 juin, dans les locaux du Liptako Gourma sis à Ouagadougou.
Cette formation de la filière musique s’est articulée sur plusieurs modules axées sur de différents thèmes entre autres « identité culturelle : les éléments d’identification des musiques déclarées au BBDA », « processus de documentation des membres et des œuvres dans le domaine musical », « technique de répartition dans le domaine musical » etc. À ce niveau les différents formateurs ont insisté sur le rôle de la documentation. « Lorsque vous donnez les relevés de droits, il faut mentionner tous les titulaires de droits qui ont participé à la réalisation de l’œuvre », a déclaré l’une des exposantes de la formation, Delphine Somé, Directrice de la documentation générale.
Sostène Yameogo, président de la Comission, s’est attardé sur les critères utilisés afin de faire la sélection des œuvres. « Le travail a concerné les droits d’auteur et droits voisins . Nous avons des sons que nous écoutons, et en fonction des rythmes, on fait le classement des catégories », a-t-il dit.
Selon le Directeur général du BBDA, Wahabou Bara, cette formation était nécessaire en ce sens que les textes et règlements du bureau sont méconnus par les principaux concernés. « Les moments de répartitions des droits sont des moments chauds avec des contestations souvent fondées, souvent non fondées, donc il faut travailler à prévenir ces contestations d’où ces formations. Nous souhaitons outiller aujourd’hui ceux de la filière de la musique afin qu’à l’avenir la répartition des droits ne soit plus source de contestations », a-t-il expliqué.
Ainsi tout en souhaitant bonne réflexion aux participants, le Directeur général a appelé les acteurs à être concentrés sur la formation afin qu’à la sortie de cette journée que tout musicien soit imprégné sur ces différentes questions. « Avec les nouveaux textes, il est important que chacun sache dans quelle catégorie il se situe pour faciliter les coefficients. N’hésitez pas à poser toutes les questions nécessaires parce que c’est à travers ces genres de réflexions que nous pourront fédérer les efforts pour une meilleure prise en charge », a-t-il souhaité.
Il faut rappeler que la formation de ce jour s’inscrit dans le programme de formation du BBDA qui s’étalera jusqu’au 25 juin 2021. La question des téléchargements illicites a aussi été abordée au cours de cette assise. Ainsi, après ceux de la filière musique, il y’aura les acteurs de la littérature, des arts graphiques et plastiques, des arts dramatiques et de l’audiovisuel, dans les jours suivants.
Abdoul Gani Barry (stagiaire)