Positiv’ en collaboration avec le Centre Photographique de Ouagadougou (CPO) a organisé une causerie sur le métier de la photographie et la femme, ce vendredi 25 juin 2021 au sein de l’institut Français de Ouagadougou. Il s’est agi de mettre en place des débats sur la photographie enfin d’ amener les communicateurs à comprendre l’importance de la photographie dans leur domaine.
Interpeler les communicateurs sur l’importance de la photographie dans leur domaine mais aussi inciter la femme à embrasser le métier de la photographie, ce sont là les objectifs de la rencontre qui a eu lieu à l’institut Français de Ouagadougou, ce vendredi 25 juin 2021. Cette causerie a été initiée par Positiv’ en collaboration avec le Centre Photographique de Ouagadougou (CPO).
Ainsi, cette assise a constitué un cadre de concertation, de partage d’expérience, entre la nouvelle génération et des doyens du métier d’ici et d’ailleurs . Selon Bertine Ouédraogo présidente de Positiv’, l’idée est venue du constat que le genre féminin est rare sur le terrain de la photographie. « J’ai constaté qu’ici, il n’y a pas de femme photographe, donc on voulait organiser cette rencontre pour discuter de ce phénomène qui n’honore pas la femme mais également de savoir pourquoi c’est ainsi, afin d’essayer de trouver des solutions », s’est-elle indigné.
Ont pris part à cette rencontre, des photographes débutantes et doyens du métier. A ce titre, les doyens ont affirmé que cette génération a beaucoup de chance d’être d’abord passée sur les bancs de l’école. A écouter Warren Saré, président du CPO, la photographie, avant d’être opérationnelle, doit d’abord être un rêve. « Moi, je n’ai pas fait l’école mais je me suis accroché à mes rêves. Chacun de nous a une touche spéciale donnée par Dieu et il faut savoir la mettre à lumière. Mon objectif, c’est d’attirer les femmes à la photographie mais aussi les inciter à s’accrocher à leur rêve photographique ou autres domaines », a-t-il lancé.
Du Sénégal, Aïda Badji Soumare, artiste photographe résident à Dakar, contacté en ligne, a indiqué que la photographie, avant de la considérer comme un gagne pain, il faut la prendre comme une passion. « Moi, je suis dans ce métier depuis 11 ans. Les débuts n’ont pas été faciles, mais aujourd’hui au 21è siècle, il y’a beaucoup d’écoles qui ont la filière image dans chaque région , il y’a des instituts qui nous accompagnent pour des expositions. C’est donc pour vous dire qu’aujourd’hui la photographie nourrit son homme. Je dois d’ailleurs venir au FESPACO pour des images. La leçon, c’est que quand on aime une chose on va jusqu’au bout, voilà qu’aujourd’hui on est respecté dans ce pays. », a-t-elle conseillé.
Pour la présidente de Positiv’, l’initiative entend se poursuivre chaque un (1) ou deux (2) mois afin de donner plus l’opportunité aux femmes de s’imprégner du métier de la photographie. C’est l’occasion également, selon lui, d’adresser les remerciements à l’Association Galerie Saga, basée à Lille en France, pour leur accompagnement.
Abdoul Gani Barry et Olivia Nacoulma (stagiaires)