Au lendemain du lancement officiel des activités de la 6e édition des Vacances artistiques professionnelles pour ados et jeunes (VAPAJ) à l’Institut français de Bobo-Dioulasso, les différents artistes professionels, scindés en groupe, ont rejoint les différents espaces pour la suite de la résidence de création. À cet effet, nous avons effectué une visite de terrain sur le site du laboratoire Ankata du secteur 24 de la commune, où se déroule la création des acrobates.
Après une première journée marquée par le lancement des activités des VAPAJ, place maintenant aux choses sérieuses. En effet, lors de la cérémonie de lancement de l’édition 2021 des VAPAJ, le comité d’organisation a procédé à un scindement de la cinquantaine d’artistes professionnels présents en différents groupes suivant leurs disciplines, dans l’enceinte de l’Institut français de Bobo-Dioulasso, ce 28 juin 2021. C’est d’ailleurs dans la dynamique de faire le constat de l’évolution des activités que nous nous sommes rendus sur le site dudit laboratoire, ce mardi 29 juin 2021.
Sur place, le constat est plosible. Des jeunes motivés (une dizaine environ), accompagnés d’un encadreur dévoué à montrer tout ce qu’il faut pour réussir dans le meilleur des delais, ce premier volet, celui de la création. Prosper Dioma, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est un professeur de gymnastique, de yoga et par la même occasion encadreur des acrobates à ces sixièmes VAPAJ, a bien voulu nous en dire plus. Tout d’abord, il s’est réjouis que les VAPAJ puissent se tenir, ce malgré les nombreuses difficultés, financières, sécuritaires, mais aussi sur le plan sanitaire.
« Pour l’instant, tout se passe bien et nous espérons continuer dans cet elan afin d’obtenir des résultats beaucoup plus probants. L’acrobatie est également un volet de sport et nous savons donc son bien-fondé dans la vie d’un être humain. Ce qui explique que nous debutions par des échauffements et de petits exercices en attendant l’évolution des choses. Mais de façon concrète, il s’agit pour nous de conformer les mouvements acrobatiques au thème du spectacle de cette présente édition. Ce qui veut dire que nous axons également notre travail sur la chorégraphie », a-t-il fait savoir avant de saluer le caractère professionnel qu’offre les VAPAJ.
Si l’encadreur n’a pas manqué de faire les éloges des VAPAJ, les participants ne tarissent pas non plus de reconnaissances quant à leur présence pouf les activités de l’événement. Pour Valentine Madina Dembélé qui est à sa deuxième participation, c’est toujours avec joie qu’elle prends part à VAPAJ. À l’en croire, l’acrobatie fait partie d’elle et pour l’instant tout se déroule bien. De ses dires, il s’agit d’adapter leurs corps à travers de petits exercices, en ces premiers jours. Aussi elle dit esperer des résultats satisfaisants à l’issue de la résidence de création.
Oumar Kassamba qui lui, en est à sa troisième participation, se réjouit de l’idée des VAPAJ. « Personnellement, j’ai des activités extra-VAPAJ, mais quand le moment arrive, je n’hésite pas à y participer. Pour ce faire, tous nos remerciements vont à l’endroit du promoteur et son équipe. Bien vrai que nous sommes au premier jour, mais tout se passe bien avec le coach », s’est-il confié.
Boukari OUÉDRAOGO