Patoin-Yimba Saidou Sawadogo travaille à la mairie de Paris. Il a au cours de l’année 2022 mené plusieurs activités à caractère culturel et social en collaboration avec de nombreux partenaires. Au cours d’un entretien réalisé avec notre rédaction, cet opérateur polyvalent d’objets revient sur les réalisations de l’année qui s’achève et égrène ses vœux de nouvel an.
Infos Culture du Faso (ICF) : Veuillez-vous présenter à nos lecteurs s’il vous plaît.
Patoin-Yimba Saidou Sawadogo (PYS) : je suis Patoin-Yimba Saidou SAWADOGO, je travaille à la Mairie de Paris et Secrétaire Général de l’Association des Créateurs Burkinabè de France.
ICF : Parlez-nous de votre carrière.
PYS : J’ai été Opérateur Polyvalent de Traitement d’Objets au Centre de Traitement du Courrier International de la Poste de Roissy Charles De Gaule, puis Électromécanicien de Maintenance Industrielle avant de passer le Concours d’entrée à la Ville de Paris. J’ai rejoint l’ACBF en juillet 2014 pour participer à la promotion de la Culture de mon pays d’origine à travers la valorisation du pagne tissé de la Patrie, le Faso Dan Fani.
ICF : Parlez-nous des activités qui ont marqué votre carrière en cette année 2022.
PYS : L’année a été marquée par une formation diplômante en mars, suivie d’une prestation de serment, ce qui me donne plus de prérogatives dans mon boulot. J’ai également passé un concours professionnel dont j’attends les résultats en début janvier. Sur le plan associatif, la 6e édition de la Nuit du Faso Dan Fani, tenue du 1er au 4 juin 2022 avec une exposition-vente, une conférence sur le Faso Dan Fani et la grande soirée gala a été un succès et une satisfaction. Je profite remercier nos partenaires. Je retiens aussi notre participation à la récolte de vivres pour les Personnes Déplacées Internes au Burkina Faso, lancée par Monsieur Alain Christophe Traoré dit Alino Faso.
ICF : Quel bilan tirez-vous de toutes ces activités ?
PYS : Le bilan est positif en ce sens que c’étaient des objectifs que je m’étais fixés et je me réjouis de les avoir atteints.
ICF : Des difficultés ont-elles émaillé l’atteinte de la réalisation de vos différents programmes en 2022 ? Si oui, lesquelles ?
PYS : Les difficultés ne manquent pas, mais il faut toujours se donner du courage, ne rien lâcher, se remotiver après chaque effort.
ICF : De façon générale, que pensez-vous des activités culturelles au Burkina au cours de cette année ?
PYS : Les activités culturelles au Burkina Faso ou dans sa diaspora, participent à la résilience et à la résistance patriotique pour un Burkina de paix. Je salue tous les acteurs culturels et les appelle à plus d’unité car c’est ensemble que nous sommes plus forts.
ICF : Nous sommes aux portes de l’année 2023, quelles sont vos perspectives ?
PYS : Sur le plan personnel, c’est d’être encore plus utile à ma famille et à ma communauté; sur le plan professionnel, c’est plus de rigueur et d’ardeur au travail pour occuper plus de responsabilités; et sur le plan associatif c’est de travailler davantage à donner une belle image de notre culture, pérenniser la Nuit du Faso Dan Fani et apporter mon expérience et mon soutien aux associations qui me feront appel.
ICF : Quels sont vos vœux pour la nouvelle année ?
PYS : Mes vœux, Dieu fasse que la paix règne dans les cœurs et la tranquillité dans les esprits au Burkina Faso et partout ailleurs en Afrique et dans le monde.
ICF : Nous sommes au terme de notre entretien, quel est votre mot de fin ?
PYS : Mon mot de la fin, c’est vous dire MERCI pour la perche tendue, joyeuses fêtes de fin d’année à tous et à toutes et singulièrement à la communauté Burkinabè en France, STABILITÉ, PAIX ET SÉCURITÉ au BURKINA FASO.
Interview réalisée par Parfait Fabrice SAWADOGO
Merci pour les vœux. Je retiens surtout que tu restes toi-même : être utile à ta famille et ta communauté. C’est très important. Dieu te donne l’énergie et l’inspiration pour toujours continuer le combat