Le promoteur du Festival des Arts du Sud-Ouest (FASO), Romuald Pascal Poda dit « Petit Jésus » et son équipe, ont rencontré, ce mardi 24 octobre 2023, à Ouagadougou, les journalistes, pour leur faire le point des préparatifs de la cinquième édition de l’évènement culturel majeur. Il a également été question, de décliner les grands axes qui constitueront les temps forts de la manifestation, et relever les innovations.
Selon les conférenciers, la 5e édition du FASO se tiendra du 31 octobre au 4 novembre 2023 dans la ville de Gaoua qui est le chef-lieu de la région du Sud-Ouest. Province qui se démarque par la mosaïque de ses richesses, et la diversité de ses cultures.
L’artiste « Petit Jésus » de son vrai nom Romuald Pascal Poda, et ses collaborateurs dans le cadre de la plus grande manifestation culturelle au Sud-Ouest du Burkina Faso, ont, ce mardi, à une semaine de l’organisation du Festival des Arts du Sud-Ouest (Faso), rassuré l’opinion nationale et internationale, que les petits plats sont mis dans les grands, pour offrir une manifestation culturelle inoubliable aux milliers de festivaliers qui vont découvrir la Culture dans toutes ses facettes et à travers plusieurs segments, des communautés de cette partie du pays des « Hommes intègres » où Thomas Sankara à fait son cursus scolaire, précisément à l’école mythique « Centre A ».
Annoncé pour se tenir sous le thème: « Promotion de la diversité des expressions culturelles pour le renforcement de la cohésion sociale et la paix au Burkina Faso », cette cinquième édition célébrera une fois de plus, la richesse des traditions, de l’art, de la musique, etc. du Sud-Ouest, en vue de sa préservation. L’activité vise à célébrer la diversité culturelle du Sud-Ouest du Burkina Faso, à promouvoir et préserver les traditions artistiques et culturelles de la région, à favoriser l’unité et la compréhension interculturelle, à offrir une plateforme aux artistes locaux et internationaux pour partager leur art et à contribuer au développement économique de la région », a précisé son promoteur « Petit Jésus ».
Il a indiqué que ce thème a été choisi, pour mettre en avant l’impératif de la cohésion sociale pour un retour de la paix au Burkina Faso qui subit des attaques terroristes dans d’autres parties de son territoire, depuis maintenant 8 ans. Le FASO 2023, accueillera un éventail d’artistes talentueux, représentant diverses formes d’art, notamment la musique traditionnelle, la danse, le slam, l’humour et bien d’autres genres populaires.
Au total, c’est une trentaine d’artistes, de groupes d’orchestre et des humoristes qui ont été invités pour venir s’exprimer devant le public qui leur est déjà conquis. Il s’agit notamment de la diva de la musique burkinabè Amity Méria, du guitariste hors-pair, Solo Dja Kabako, de l’étoile montante de Bobo-Dioulasso, Massa Coulibaly, d’un des porte-flambeaux du Prince national, Dez Altino, de l’humoriste ivoirien, Ramatoulay et des artistes ivoiriens, Dadié de Bouna et Kerozen.
Selon Romuald Pascal Poda, le cœur du FASO de cette édition, sera sa scène principale où les artistes vont se produire et faire connaître leur performance à travers la musique traditionnelle, la danse et le slam. Des ateliers artistiques seront tenus pour favoriser l’éducation artistique. Il s’agit essentiellement de la danse et de la musique. A ce FASO 2023 également, il y aura des expositions artistiques et artisanales parce que cet évènement est le lieu idéal pour découvrir l’art et l’artisanat de la région. Ainsi, des expositions d’art contemporain seront organisées en vue de permettre aux visiteurs d’apprécier la créativité locale.
Il y aura aussi, toujours, selon les éclaircissements, de M. Poda, des défilés de mode, des concours d’art oratoire qui va prendre en compte trois langues (Birifor, lobiri et Dagara), une compétition d’art de tir-à-l’arc et un concert géant pour l’apothéose de cette messe de la culture qui va regrouper tous les talents en la matière des 28 communes de la région.
Les organisateurs du FASO ont rassuré que toutes les dispositions ont été prises sur le plan sécuritaire pour que les festivaliers vivent en toute quiétude cet évènement qu’ils ne devront rater pour aucun prétexte. « Pétit Jésus » a salué le soutien du président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré qui a décidé d’honorer leur sollicitation en prenant en compte le coût de l’organisation de la compétition en langue locale du Sud-Ouest visant à promouvoir les langues et la culture de cette région du Burkina Faso.
Pour cette édition, si certaines activités sont gratuites, les organisateurs disent vouloir compter la volonté de soutenir la culture des participants qui devront débourser entre 1.000 FCFA à 5.000 pour suivre certaines scènes ou activités.
Créé en 2018, cette manifestation culturelle a connu une croissance au fil des ans et attire des artistes, des artisans, en somme les amoureux de la culture de toutes les régions du pays et d’ailleurs.
Parfait Fabrice Sawadogo
J’aime se festival et j’aimerais contribuer à sa réussite