Du 12 au 13 mars 2024 se tiendra au sein de l’espace culturel Napam Béogo sis à Ouagadougou, la 5e édition du Forum international alimentation et territoires. Une rencontre qui se veut un moyen de stimuler l’action par la fertilisation croisée des expériences d’une part. Et d’autre part, émettre des idées pour explorer les pratiques alimentaires et agricoles sous un angle systémique et interdisciplinaire.
« Transition agroécologique et systèmes alimentaires locaux, vers des collaborations internationales », c’est le thème qui a été retenu pour la 5e édition du Forum international alimentation et territoires. Du 12 au 13 mars 2023, des experts venus de Bretagne, du Burkina Faso et du Brésil se réuniront à l’espace culturel Napam Béogo pour réfléchir autour des questions liées à la problématique de l’agroécologie.
L’objectif du forum est d’insister sur la question « du manger local agir global », sous le prisme de l’agroécologie comme moteur de la sauvegarde environnementale et l’alimentation saine. Pour le représentant de la Bretagne Hervé Le Gal, cette rencontre de haut niveau sera un cadre de partage entre les pays partenaires. « Le Burkina Faso a déjà une certaine expertise dans le domaine agroécologique et à travers les échanges nous allons beaucoup apprendre. Ce sera un rendez-vous du donner et du recevoir à l’image des panels qui seront donnés », a-t-il expliqué.
Au programme des activités, il y aura des expositions de produits bio, des visites terrain et deux tables rondes dont les thèmes sont les suivants :
Thème 1 : L’agroécologie un moteur de transition pour affronter le changement climatique et le développement durable.
Thème 2 : Actions locales et politiques publiques pour le développement de l’agroécologie au sein des système alimentaires locaux.
Selon l’ambassadrice du Brésil au Burkina Faso De Barros Ellen, in fine les partenaires nourrissent l’ambition de mettre en place une politique publique qui puisse bénéficier des expériences mutuelles. Puis de renchérir que son pays voudrait qu’avec l’appui du gouvernement burkinabè, les experts du Burkina Faso puissent visiter les centres d’excellence de son pays.
La cérémonie d’ouverture a permis de voir le savoir-faire des Burkinabè à travers les produits qui ont été exposés. Le correspondant national agroécologie au ministère de l’Agriculture, Adama Savadogo, quant à lui, a signifié qu’il est plus qu’impératif de fertiliser les sols au Burkina Faso. « L’agroécologie consistera à produire sain sans nuire à l’environnement, et tous ces aspects seront abordés lors de ce forum », a dit M. Savadogo.
Crépin OUEDRAOGO (Collaborateur)