La troisième édition des Rencontres Artistiques Théâtres et Masques « Les RÉSISTANCES » se tiendront du 22 au 24 mars 2024, un événement qui se veut un cadre de partage et de convivialité autour de la crise et des Personnes Déplacées Internes (PDI) dans le quartier Marcoussis. A quelques jours du clap d’ouverture du rendez-vous artistique majeur, nous sommes allés à la rencontre du promoteur de l’événement Michel Bapio BASSINGUE pour prendre le pouls des préparatifs.
C’est dans la capitale burkinabè, que nous sommes allés à la rencontre de cet intrépide homme de culture. Michel Bapio BASSINGUE, c’est de cet ambassadeur des arts du pays des Hommes intègres qu’il s’agit. Cette année, « les RÉSISTANCES » souffle sa troisième bougie et c’est grâce au travail acharné et à la maestria d’acteurs qui œuvrent pour la sauvegarde de la culture burkinabè. Focus sur l’homme qu’on a surnommé affectueusement « Monsieur infatigable ».
Infos Culture du Faso : Dites-nous comment se déroulent les derniers préparatifs de l’événement ?
Michel Bapio BASSINGUE : Les derniers préparatifs vont bon train. Grâce à Dieu et les esprits bienfaiteurs, nous sommes en train de tout finaliser et cela est déjà largement une réussite pour nous. « Les RÉSISTANCES », c’est une affaire de tous les Burkinabè. Actuellement tout n’est pas fin prêt comme nous l’aurons souhaité car nous avons un soucis avec le matériel qui nous permettra d’alimenter le village du festival. Nous voudrons par votre biais lancer un appel aux bonnes volontés et à nos icones de la culture et des arts, de nous prêter main forte pour la réussite de l’événement. Il faut que chacun puisse mettre la main à la pâte pour le développement du projet.
ICF : Cette année, combien de participants sont attendus et quelles sont les activités majeures inscrites au programme ?
M. B. B: Cette année, nous attendons au moins 500 à 700 participants par jour. L’engouement des personnes est de taille comme chaque année. Nous sommes dans un quartier où « LES RÉSISTANCES », Rencontres Artistiques Théâtres et Masques est l’évènement culturel majeur. Les riverains en demandent toujours plus. Je voudrais aussi rappeler que l’événement se tiens dans un espace public et que l’accès au site est entièrement gratuit.
Au programme, il y aura entre autres une communication qui sera donnée le 20 mars à la mairie de l’arrondissement 9, où 100 élèves sont attendus et la parade qui sillonnera le quartier. Nous comptons mobiliser plus de personnes que les deux précédentes éditions. Au titre toujours des activités, il y aura entre autres des ateliers d’art plastique et de photographies qui seront aussi administrés aux enfants des Personnes déplacées internes (PDI).
ICF : Quelles sont les innovations majeures de la 3e édition ?
M. B. B.: L’innovation de cette année, c’est d’avoir comme patron de notre événement, monsieur le ministre de la Justice, des Gardes des Sceaux et des Droits humains. C’est aussi la communication que nous allons donner à la jeunesse de l’arrondissement 9 sur le thème de : « Système d’alerte et de veille contre l’insécurité quelle contribution de la jeunesse ? ». C’est également la participation des troupes et compagnies étrangères comme la France et la Belgique.
ICF : Comme à l’accoutumée, l’organisation d’un événement d’une telle envergure rencontre d’énormes difficultés. Pouvez-vous nous citer quelques-unes ?
M. B. B.: Les difficultés rencontrées cette année sont les mêmes que d’habitude. Les moyens financiers nous font toujours défaut. Sans argent, il est difficile pour nous de réaliser certaines activités et même de toucher un plus grand nombre de la population.
Crépin OUEDRAOGO (Collaborateur)
