L’univers de l’événementiel burkinabè s’agrandi davantage avec l’avènement de « WAABO », une initiative qui se veut comme un symbole de résilience du Burkina Faso. Le comité d’organisation dudit événement s’est entretenu avec la presse, pour dévoiler les grandes articulations de la première édition, ce vendredi 10 janvier 2025 dans l’enceinte du Musée national à Ouagadougou.
C’est du 1er au 2 février 2025, que la cour du Musée national de Ouagadougou va accueillir la 1ère édition de « WAABO » ou « Viens » en langue mooré. Ce rendez-vous annuel va célébrer non seulement la richesse du Burkina Faso mais aussi aura la capacité à rassembler et inspirer à travers la culture.
L’objet d’un tel projet, s’inscrit dans la dynamique de réveiller l’orgueil culturel des jeunes en leur montrant toutes les potentialités dont regorge le pays. Le directeur de WAABO, Abdoul Aziz TIEMTORE, a également fait savoir qu’à travers le projet, il sera aussi question d’inciter les jeunes à prendre les rênes de la préservation de l’héritage culturel. « Toujours au nombre des objectifs, WAABO nourrit l’ambition d’être un canal de promotion de l’investissement et l’entrepreneuriat. A ce grand rendez-vous culturel, il y aura une panoplie d’activités qui vont tenir en haleine le public. Ces activités sont entre autres, les performances de cirque, des espaces de création, une rue marchande, des spectacles etc. » a dévoilé son directeur.
Les différentes rubriques de l’événement vont s’articuler comme suit, « Waabo Reem », où une scène off sera dédiée à la découverte de jeunes talents avec des concours de DJ. « Waabo Academy », qui seront des discussions autour de la culture des industries culturelles et créatives. Et enfin, « Waabo Kamba » qui est un cadre pour éveiller la créativité des plus jeunes.
Placée sous le thème : « Jeunesse et diversité culturelle », l’édition numéro 1 fait déjà forte impression à l’image des préparatifs. La conférence de presse a connu la participation de la responsable du « Musée de la femme » Julie Kongo. Selon elle, le Burkina Faso a besoin de cette jeunesse qui ose et s’engage pour la sauvegarde de nos valeurs culturelles. Elle a terminé ses propos en félicitant l’initiateur du projet pour son dévouement.
Crépin OUEDRAOGO (Collaborateur)