Dans la soirée du samedi 22 février 2025, s’est ouverte la 29ᵉ édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) au Palais des Sports de Ouaga 2000. Lors d’une cérémonie officielle présidée par le Chef de l’État burkinabè, le Capitaine Ibrahim Traoré, accompagné de son homologue tchadien, le Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno, le clap d’ouverture a été donné. C’est donc parti pour une semaine effervescente animée par les figures du 7ᵉ art.
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Au cours d’une cérémonie ponctuée de discours et de prestations de danse, le Président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré, et son homologue tchadien, le Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno, ont donné le clap de début de la biennale qui célèbre les richesses du cinéma africain. Pendant une semaine, la capitale du cinéma africain vibrera au rythme des talents artistiques. Des projections cinématographiques, des expositions d’objets d’art et des rencontres entre professionnels du cinéma sont, entre autres, au programme de cette semaine électrisante. Cette cérémonie officielle d’ouverture s’est tenue devant une foule immense de festivaliers venus des quatre coins de l’Afrique pour faire de ce rendez-vous un moment historique.
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« Cinéma d’Afrique et identités culturelles », c’est sous ce thème que l’événement a été placé. Pour le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, dans son discours livré par son ministre en charge de la Culture, Gilbert Ouédraogo, ce thème invite tout le monde à une réflexion profonde sur notre identité en tant que peuple africain. Il souligne que « le cinéma est, en effet, un miroir de la société, un vecteur puissant d’appropriation de notre culture, de nos valeurs, de nos rêves et de nos luttes ». À travers le cinéma, a ajouté le Président du Faso, l’Afrique réaffirme sa singularité sociale, son authenticité culturelle et sa part d’humanité dans l’univers de la création et de l’innovation. Le FESPACO, a-t-il poursuivi, n’est pas seulement un festival de films, il est aussi un véritable marché du cinéma où se tissent des partenariats, se renforcent les réseaux professionnels et où se créent des opportunités multiples pour les jeunes talents du continent.
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Le ministre en charge de la Culture du Tchad, Abakar Rozzi Teguil, pour sa part, a adressé ses remerciements au Burkina Faso pour avoir désigné son pays comme invité d’honneur. Il souligne qu’une délégation de plus de 200 personnes composée d’artistes, de danseurs et de cinéastes participe à la présente édition de la fête du cinéma africain. La présente cérémonie ouvre donc, selon lui, une nouvelle étape pour un engagement collectif à façonner l’avenir de la culture panafricaine, et « Le Tchad est fier d’apporter sa contribution ».
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De son côté, le président de la Délégation spéciale de la commune de Ouagadougou, Maurice Konaté, a fait remarquer que ce festival reste une opportunité pour Ouagadougou, la capitale du cinéma africain, de rayonner à l’international à chaque édition. « Que cette 29ᵉ édition soit un véritable succès pour notre cinéma et notre culture ! », a-t-il souhaité, invitant les festivaliers à découvrir les œuvres des professionnels du cinéma sur les huit sites prévus à cet effet. Cette cérémonie a été rythmée par des prestations et un spectacle mis en scène par Aristide Tarnagda.
Barnabé NAMOUNTOUGOU (Collaborateur)