C’est sous le thème : « Éducation culturelle et engagement patriotique », que la 18e édition du festival Prix des Arts Scolaires (PAS) a démarré ce vendredi 14 mars, et ce, jusqu’au 19 mars 2025. À l’occasion, 16 établissements issus de la région du centre sud et du centre sont en lice pour la compétition des prix des arts scolaires notamment le théâtre, le conte, le récital, la danse traditionnelle. L’ouverture s’est déroulée au siège de la structure « Bienvenue Théâtre du Bazèga”, organisatrice de l’événement.

Le festival prix des arts scolaires de Bazèga est entré dans son âge de majeur. L’événement, c’est 18 ans de festivités, 18 ans de promotion de la culture et 18 ans de la promotion des talents scolaires. La nouvelle édition a bénéficié du patronage du ministre en charge de la communication, de la culture, des arts et du tourisme, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, celui du ministre en charge de l’Enseignement de Base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Jacques Sosthène Dingara, la présidence du haut-commissaire de Bazèga, Téné Justine Kientéga/Ilboudo et le parrainage de Issiaka Tapsoba, député à l’Assemblée législative de transition (ALT).

Cet événement est le mélange de la culture et de l’éducation. 16 écoles issues de la commune de Manga, de Ouagadougou, de Zoungweogo et de Kombissiri représentées chacune par des élèves sont en lice pour la compétition dans les disciplines artistiques notamment le théâtre, le récital, la danse traditionnelle le conte. À l’ouverture, le récital de l’école Tampourtenga a ouvert la compétition suivie de la prestation théâtrale de l’école B de Kombissiri.

Dans l’assistance, l’on pouvait apercevoir, le représentant du ministre de la Culture, Moussa Dicko, la haut-commissaire de la province qui a donné le top de départ de cette nouvelle édition, le président de la délégation spéciale, Boukary Porgo qui a livré un mot de bienvenue à l’endroit des festivaliers, le parrain, Issiaka Tapsoba député à l’ALT et le co-parrain Naaba Saaga, chef de kombissiri ainsi que plusieurs centaines de festivaliers dont des élèves.
Selon le représentant du ministre de la culture, Moussa Dicko, l’abnégation et la persévérance du promoteur est à saluer, car, tenir un festival pendant 18 ans ce n’était pas évident dans ce contexte. Il a tout de même encourager les soutiens et l’équipe du promoteur qui ont contribués à cet exploit.

À en croire, à madame le haut-commissaire de Bazèga, ce festival est en train de se nationaliser et de gagner de notoriété, car, dit elle, : « Au-delà des établissements du centre Sud, des établissements de la région du centre sont venus pour participer à la compétition ». Et d’ajouter « le thème est utile, car, l’éducation culturelle, c’est l’amour du prochain d’abord, la promotion de la cohésion sociale et la promotion de notre cher pays, le patriotisme. Ces valeurs, nous les avons senties à travers les prestations des enfants », a mentionné la première responsable de la province.

Derrière 18 ans de festivités, de promotion de la culture burkinabè et du talent artistiques scolaire se cache le combat de Mahamadi Bonkoungou, promoteur dudit festival et directeur exécutif de l’association Bienvenue théâtre du Bazèga (BTB). Il a salué ses partenaires et les participants aux compétitions avant de révéler « notre ambition, c’est aussi de pouvoir aménager des infrastructures culturelles pour la continuité des actions de sensibilisation, de promotion et de formation. Nous sommes installés dans un vaste espace, cela demande des ressources, et de l’exploitation. Pour y arriver nous avons certainement besoin de la contribution de toute personne épris de culture, du patriotisme et de l’éducation des enfants afin d’aménager cet espace pour le bonheur de nos populations », a-t-il invité.

Durant cinq jours, des ateliers de formations sur le conte, un arbre à palabres sur la thématique, une visite touristique sur la montagne de Dangaga , une cérémonie de remise des prix et des animations artistiques sont attendus.
La cérémonie d’ouverture a également été marquée par la prestation du conteur, Toudeba Bobelle.
Ce jour 2 du festival, le samedi 15 mars, sera ponctué par l’arbre à palabres sur la réforme du système éducatif, la compétition des élèves et des animations d’artistes.
Modou Traoré (collaborateur)