Monsieur Luc Bambara, un acteur culturel influent, résidant au Canada, par ailleurs promoteur du festival « Les voix du Faso » répond à nos questions, à l’occasion de l’anniversaire de Infos Culture du Faso.
Quel est l’impact de cette pandémie pour le monde de la culture dont vous êtes l’un des fidèles acteurs?
L’incertitude liée à la pandémie de COVID-19 touche plusieurs acteurs ici, puisqu’il y a eu l’annulation de tous les festivals et évènements publics, sportifs et culturels jusqu’au 31 août afin de faire respecter les mesures de distanciation physique de deux mètres. Pour le festival » Les voix du Faso « , nous sommes entrain de voir comment rebondir pour le sauver cette année. Mais, il y a aussi plusieurs initiatives qui sont louables de la part du gouvernement pour venir en aide aux acteurs que nous sommes.
Quel est votre contribution en tant qu’acteur culturel afin de contrer la propagation de cette maladie ?
C’est beaucoup plus au niveau du respect des consignes de distanciation. Aussi, attaché à mon pays d’origine le Burkina, Le festival a fait quelques dons à certains acteurs démunis au pays. Au-delà de ma personne, la communauté burkinabé du Canada vient de boucler une collecte de fonds à hauteur de 40 000 $ pour venir aides aux populations.
Connaissez-vous Infos Culture du Faso?
Oui.
Avez-vous déjà lu des articles du journal Infos Culture du Faso (ICF) ?
Oui
Si oui, lesquels?
J’ai aimé les articles sur la couverture médiatique du Miss universités Burkina 2020
Que pensez-vous de ICF?
Vous faites partir des médias qui ont cru en nous, dans le relais de l’information du festival et des activités que je mène. Vous participez à la promotion de notre culture. Cela est à saluer.
Qu’attendez-vous de votre journal culturel ICF?
Il faudrait essayer d’exploiter encore plus les réseaux sociaux notamment les plateformes les plus en vogue (Instagram et autres).
Êtes-vous prêts à contacter ICF si toutefois vous avez un évènement d’envergure?
Absolument !
Quelles sont vos suggestions pour plus de performance et de satisfaction de la part de ICF?
Les années à venir, le digital sera au centre des médias au Burkina. Il faudrait anticiper pour être au rendez-vous. Vous pouvez par exemple pensez à la mise en place d’une chaine en ligne YouTube en faisant des capsules vidéos sur tous ce qui touche la culture. Les réseaux sociaux vont contribuer à plus vous positionner dans ce sens.
Sur une échelle de 1 à 10, combien donnez-vous à ICF?
7/10
Interview réalisé par Parfait Fabrice SAWADOGO
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