Au cours de notre séjour pour la Nuit des Mannequins à Bobo-dioulasso, nous sommes allés nous imprégner de l’état d’avancement d’un atelier de formation donné par la Fédération du théâtre du Cartel. En effet ce vendredi 11 juin 2021 et ce depuis le mardi 08 juin, la Fédération du Cartel donne une formation à un groupe de jeunes issus de jeunes compagnies théâtrales de la ville de Bobo Dioulasso . Cette formation s’est articulée autour des techniques de jeu d’acteur, de rédaction de projet, de dramaturgie, de mise en scène. Cet atelier a été animé par Ildevert Méda, Anatole Koama et Gaston Eugène Hounhouenou (administrateur culturel).
Dans le cadre du projet artistique /Appui aux jeunes compagnies créateurs de théâtre, la Fédération du Cartel a initié un atelier de formation à l’endroit des jeunes de Bobo-dioulasso. Cet atelier s’est tenu du 08 au 12 juin 2021 à l’espace culturel Siraba et le vendredi 11 juin dernier, ces dits jeunes ont reçu la formation sur le module « techniques de mise en scène », dispensée par le formateur et dramaturge Ildevert Méda.
Selon le formateur du jour, Ildevert Méda, à la base, ce module devait s’articuler sur les techniques de l’écriture dramaturgique et la mise en scène. « Au regard de leur parcours et leur expérience, nous avons donc décidé de donner la formation sur des éléments nécessaires pour les avancer dans le métier. Il s’agit notamment des ressources créatrices de l’interprète et du créateur » a-t-il dit.
A l’entendre, l’objectif de cette formation s’inscrit dans leur dynamique d’apporter leur touche à d’autres jeunes voulant s’essayer dans le métier. « Ce sont des choses qui nous ont été transmises par nos ainés, nous avons donc le devoir de les transmettre à la jeune génération », a-t-il dit avant de poursuivre en ces termes : « c’est un cadre de partage d’expérience, nous aussi, on aura leur regard sur le métier ».
Gaston Eugène Hounhouenou, administrateur culturel et co-coordonnateur du Cartel a quant lui, s’est entretenu avec le groupe pendant deux jours sur un module portant sur les techniques de rédaction d’un projet culturel. À écouter le formateur, durant ces deux jours, il a essayé de donner toutes les informations nécessaires et fondamentales qui permettront aux participants désirant monter un projet d’y arriver. « On sait qu’en deux jours, on ne peut pas savoir monter un projet en bonne et due forme. Mais le module était plus situé sur comment leur permettre d’avoir une meilleure lecture d’un projet afin qu’ils puissent déceler les éléments nécessaires au montage d’un projet », a-t-il soutenu.
Pour Djibril Ouattara, danseur chorégraphe, enseignant en art, cette formation est comme toute autre formation très bénéfique pour sa carrière. « On a appris les jeux d’acteurs, les techniques de mise en scène, et celle de rédaction des projets. Quand tu reçois une formation issue de telle image emblématique, elle ne peut que te servir tout au long de ta carrière. Même si il y’a des choses que je savais mais celle-là est pour moi une formation continue. » , s’est -il exprimé.
Madina Traoré, une des bénéficiaires de cette formation, a indiqué qu’au-delà de la formation, cette initiative est un moyen d’inspiration pour elle, donc un moyen d’améliorer son travail mais aussi de booster sa créativité.
Abdoul Gani BARRY (stagiaire)