jeu 21 novembre 2024

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ART DU SPECTACLE: Projet « mise en scène au féminin », Balguissa Ouédraogo s’inspire du « Caviar pour un lapin »

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet « mise en scène au féminin, » un spectacle de restitution s’est déroulé à l’Espace Grâce Théâtre ce lundi 06 novembre 2023. C’était le fruit de la créativité de Balguissa Ouédraogo, inspirée de l’œuvre de Sophie Heidi Kam intitulé « Du caviar pour un lapin. » Portée par l’Association Grâce Théâtre du Burkina et Cofinancé par le Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) et l’Union européenne dans le cadre du programme d’appui aux industries créatives et à la gouvernance de la culture (PAIC-GC).

selon Anatole Koama « Ce soir, nous venons de suivre vraiment un travail accompli, »

L’objectif du projet << mise en scène au féminin » est de former les femmes en mise en scène. Il se veut intégratif et associe les femmes de différentes régions du Burkina à sa cause. A en croire Anatole Koama, président de l’Association Grâce Théâtre du Burkina, elles étaient 10 femmes qui ont pris part à une formation de mise en scène pendant plus d’un mois, l’objectif étant de les outiller des techniques nécessaires de mise en scène. Ces 10 femmes, a poursuivi Anatole Koama, sont reparties effectuer des recherches sur des textes burkinabè.

C’est donc à l’issue d’un pitch que les trois comédiennes, notamment Balguissa Ouédraogo de la région du Centre, Alimatou Ouattara des Hauts-Bassins et Rosine Kondombo du Centre-ouest ont été retenues par le jury. Et c’est le spectacle mis en scène par Balguissa Ouédraogo qui passe en premier. Selon le président de l’Association Grâce Théâtre du Burkina, la scène a été à la hauteur de la formation reçue. « Ce soir, nous venons de suivre vraiment un travail accompli, » s’est-il réjoui. Pour lui, c’est la preuve que les formateurs se sont donné à fond et que les bénéficiaires ont bien suivi la formation. Il a d’ailleurs rassuré qu’il y aura un suivi des bénéficiaires au-delà des spectacles de restitution.

Balguissa Ouédraogo « On nous a appris les bases de la mise en scène. Comment faire une mise en scène, Comment gérer une équipe, Les fondements de la mise en scène. »

Pour sa part, la bénéficiaire, Balguissa Ouédraogo, a exprimé toute sa joie d’avoir renforcé ses capacités en matière de mise en scène. À l’écouter, la formation a été riche et bénéfique. « On nous a appris les bases de la mise en scène. Comment faire une mise en scène, Comment gérer une équipe, Les fondements de la mise en scène, ses origines, ses techniques, les méthodes par lesquelles on pourrait passer pour mettre en scène une pièce. » a-t-elle fait savoir. Le choix de l’œuvre de Sophie Heidi Kam, a expliqué la désormais metteuse en scène, est une manière pour elle de valoriser la créativité des femmes burkinabè. L’œuvre dépeint, a-t-elle poursuivi, l’histoire d’une écrivaine qui se bat pour écrire un texte et après, on ne veut pas lui payer. A l’intérieur, on peut voir aussi l’histoire d’une comédienne qui a donné toute sa vie au théâtre, mais à un moment donné, elle est tombée amoureuse et a voulu laisser les planches pour poursuivre son amour. Elle va se rendre à l’évidence que c’est une grosse erreur. »

pour Paul Zoungrana « Plus tu formes des metteurs en scènes, plus tu formes des futurs employeurs et plus le théâtre ne va pas mourir »

De même, Paul Zoungrana, metteur en scène, comédien et formateur des bénéficiaires, n’a pas manqué d’exprimé sa satisfaction des résultats obtenus. Selon lui, les metteurs en scène sont les futurs employeurs. « Plus tu formes des metteurs en scènes, plus tu formes des futurs employeurs et plus le théâtre ne va pas mourir » a-t-il laissé entendre avant de poursuivre, permettre qu’on renouvelle l’esprit de créativité en formant des metteurs en scène et en mettant l’accent sur des femmes, c’est aider ce pays à se régénérer et amener les femmes à questionner les problèmes de la société à travers le théâtre.

Sophie Heidi Kam « je trouve vraiment que c’est du beau travail »

L’auteure du livre « Du caviar pour un lapin », Sophie Heidi Kam, écrivaine burkinabè dit être émue de voir « le professionnalisme avec lequel la pièce a été traitée » « je trouve vraiment que c’est du beau travail » s’est réjoui l’écrivaine. Elle dit aussi se sentir honorée par le fait que son texte ait intéressé la metteure en scène.

En rappel, Les deux autres restitutions sont annoncées les 8 et 9 novembre 2023, à l’Espace Grâce Théâtre Cité An 3. Il s’agit notamment du « Le Réveil », inspiré de l’œuvre « A quand l’Afrique » de Joseph Ki-zebo et mis en scène par Alimatou Ouattara et de l’œuvre « De la chaire à la chair »de Boubacar Dao, mis en scène par Rosine Kondombo.

Barnabé NAMOUNTOUGOU (Collaborateur)

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