« Infos Culture du Faso », dans sa dynamique de participer à la promotion de la culture en général, et de l’audiovisuel en particulier au Burkina Faso, a bien voulu rencontrer, Nourdine OUÉDRAOGO, par ailleurs fondateur de « RYTHME VISION » ce 19 septembre 2020 à Ouagadougou. Avec lui, les échanges ont essentiellement porté sur son parcours, les attentes et perspectives de son entreprise d’audiovisuel.
En effet, tout est parti du primaire depuis la côte d’Ivoire. Déjà au primaire, le jeune Nourdine nourrissait le rêve pour l’audiovisuel. Il commence d’abord par l’art, la danse, le théâtre, le cinéma et après son entrée au lycée, il intègre une troupe théâtrale d’où il était le président. Ainsi, par son biais, la troupe participe à des concours nationaux où ils ont été trois fois champion national de l’art. Encore il réussit à un concours de cinéma où il obtint un test pour dix-neuf (19) mois de formation en Tunisie.
De retour en côte d’Ivoire, le jeune empreinte le chemin de son pays natal ( le Burkina Faso) pour une suite favorable. Et c’est arrivé au Burkina qu’il crée son entreprise qu’il nommera plutard <<RYTHME VISION>>. » J’ai choisi ce nom pour mon entreprise d’audiovisuel car toute personne doit évoluer en fonction de son rythme », s’est-il expliqué.
Par ailleurs, <<RYTHME VISION>> est située à Ouagadougou, plus précisément à Tampouy, non loin du maquis Fongo. C’est en effet une entreprise qui évolue dans l’audiovisuel depuis 2018 et est caractérisé par plusieurs branches dans sa globalité. D’ailleurs, il s’est exprimé en ces termes ; « Dans cette entreprise, nous faisons les spots publicitaires, les couvertures d’évènements, le graphisme, la couverture médiatique, les photos, la réalisation, les tournages de film. Aussi, nous formons et accompagnons la nouvelle génération dans les domaines tels que l’infographie, la décoration du mûr, le graphisme, l’audio, la réalisation, le scénario et bien d’autres ».
Et en croire aux propos de Nourdine OUÉDRAOGO, « RYTHME VISION » a couvert plus d’un quarantaine d’évènements et a aussi effectué des sorties à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. De ce fait, des évènements tels Le Festival Garba, SIAO, LE FESPACO ont connu la participation de ce jeune talentueux de l’audiovisuel. Aussi précise-t-il que ce métier lui a valu la participation à plusieurs autres événements des des pays comme la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo. Le SEKOU ART du Mali en est une illustration.
Pour lui, le métier de l’audiovisuel est encore sous-estimé au Burkina Faso, en ce sens qu’il mérite d’être valorisé. Mais celà passe par l’acquisition de matériels adéquats pour ce domaine d’intervention. Cependant, a-t-il noté que malgré les diverses difficultés, RYTHME VISION connaît une évolution et continue même d’évoluer dans le travail, vu son équipe dynamique et déterminée.
« Aujourd’hui j’ai un sentiment de joie car malgré tout ce parcours difficile, j’ai réussi à réaliser ma passion et mes parents en sont fiers. Mais cependant, j’en appelle au sens des autorités à porter un œil regardant sur le monde de l’audiovisuel enfin de lui garantir une place de choix. Tout en vous remerciant pour cette considération à mon égard, je profite pour lancer un appel à la jeune génération à s’adonner au métier de l’audiovisuel.
Seyni YAMÉOGO ( Stagiaire)
