Les organisateurs de la Biennale Internationale de Sculpture de Ouagadougou (BISO) ont animé, le vendredi 24 septembre 2021 à Ouagadougou, une conférence de presse pour annoncer la tenue de la deuxième édition de l’événement à partir du 8 octobre prochain. Cette année, plusieurs artistes du Burkina et d’ailleurs confronteront à nouveau leurs œuvres artistiques à travers des expositions et des ateliers pédagogiques.
La Biennale Internationale de Sculpture de Ouagadougou (BISO) est une initiative qui se veut un cadre de promotion des œuvres sculpturales et artistiques des acteurs du Burkina Faso et d’ailleurs. Les principaux axes de l’événement ont été déroulés le vendredi 24 septembre 2021 à Ouagadougou au cours d’une conférence de presse. Le deuxième rendez-vous de BISO se tiendra du 8 octobre au 6 novembre 2021 sous le thème « l’aventure ambiguë ». « Nous voulons rendre hommage à l’emblématique ouvrage de l’écrivain Sénégalais.
A travers ce thème il est proposé aux artistes de sonder la complexité des identités d’Afrique aujourd’hui dans une ère dite post-mondialisation. Une période complexe marquée par la question de nos interdépendances et cela à travers la sculpture », a expliqué Nyaba Ouédraogo, le fondateur de BISO. Au programme des expositions, des ateliers pédagogiques des tables rondes autour de la question sculpturale. La biennale de cette année réunira plus de 20 artistes sculpteurs venant de divers horizons (Burkina Faso, Mauritanie, Bénin, Tunisie, Nigeria, France, etc.).
Une quinzaine d’entre eux, selon M. Ouédraogo, participeront à des résidences pour une durée de 3 semaines à un mois à Ouagadougou. Les artistes travailleront à partir de matériaux locaux en collaboration avec d’autre artistes et artisans dans un échange unique de partage d’expérience, a-t-il précisé. Selon lui, l’idée de BISO est partie du constat que la sculpture était mal représentée sur le continent. « Nous avons donc décidé de créer cette biennale pour permettre aux artistes sculpteurs de s’exprimer et de montrer ce qu’ils ont à dire au monde. Ce qui est intéressant avec le BISO est que il y’a des artistes qui viennent de plusieurs d’autres pays d’Afrique. Il s’agit donc d’un cadre d’échanges et de partage d’expérience », a-t-il ajouté.
A cette deuxième édition de la biennale de la sculpture, les organisateurs entendent donner de la visibilité aux œuvres artistiques de près d’une vingtaine d’artisans et artistes ouagalais, bobolais et internationaux. « Chacun aura quelque chose de nouveau à montrer surtout à travers la synchronisation avec l’environnement. Chacun aura une histoire à partager, une nouvelle expérience a récolter», a conclu. Louise thurin, la responsable de résidence à Ouagadougou.
Parfait Fabrice SAWADOGO