Le samedi 06 juin 2020, la Coordination des associations culturelles de l’arrondissement n°8 a fait un don de vivres et de vêtements aux « déplacés internes » accueillis dans ledit arrondissement. Ce dont a été possible grâce aux soutiens des bonnes volontés comme le parrain, le député Abdoulaye Sourgou, Roger Nikiema.
Ils sont environ 222 personnes, vieux, vieilles, jeunes, enfants à se réfugier à Bissighin. Dans cet arrondissement où ils sont malgré eux, leurs conditions de vie ne sont pas à envier. C’est le désarroi et la misère totale. Ils ne vivent plus, ils existent et leur seule prière est de pourvoir survivre en attendant leur retour dans leurs localités d’origine une fois la quiétude y reviendra. Ayant conscience du sort ces sinistrés, la Coordination des associations culturelles a initié une collecte de fonds, de vivres, etc. afin de leur venir en aide. C’est ainsi qu’elle a pu collecter 23 sacs de riz et 7 sacs de vêtements. C’est ce qu’a affirmé le président de ladite coordination, Yacouba Traoré.
Ce geste n’est que salutaire pour les bénéficiaires du jour. Ils n’ont pas caché leur joie. Mahamoudou Ouédraogo, un quinquagénaire a au nom des autres déplacés internes remercié les donateurs qui ont accepté faire parler leur cœur et souhaité que la situation sécuritaire dans leurs localités redevienne stable pour qu’ils puissent regagner leurs domiciles. Selon ce dernier, ce geste vient réaffirmer la solidarité de l’arrondissement.
Tout comme les bénéficiaires, le Bissighin Naaba a exprimé sa joie et ses vœux en ces termes : « Nos prières est que les déplacés puissent repartir chez eux. Nous sommes tous des Burkinabè, nous les avons accueillis, chez nous. Ils sont comme chez eux mais nous préférons que la situation devienne stable pour qu’ils puissent regagner leurs domiciles respectifs. »
Ce don a été possible grâce aux soutiens de bonnes volontés notamment le parrain, le député Abdoulaye Sourgou et, et Roger Nikiema. Le parrain Abdoulaye Sourgou souligné que : « Nous avons accepté d’apporter notre soutien afin de soulager un temps soit peut les déplacés. Nous devons leur venir en aide car nos frères, nos sœurs, nos mères, nos pères, bref nos parents. C’est ce que nous avons pu donner et nous souhaitons que d’autres Burkinabè emboitent nos pas. Vivement que la sécurité revienne dans leurs localités d’origines afin qu’ils puissent regagner leurs maisons et pourvoir vivre dans la joie ».
SG
