Le colloque sur l’éducation et l’évangélisation tenu du 10 au 11 mai 2024 par les Clercs de Saint Viateur, Fondation du Burkina Faso, a fermé ses portes. La cérémonie de clôture est intervenue dans l’après-midi du samedi 11 mai 2024 au Groupe Scolaire Saint Viateur, à Ouagadougou. Le colloque a été initié dans le cadre du jubilé d’argent qui se tient du 1er septembre 2023 au 21 septembre 2024 sous le thème « 25 ans de présence des Clercs de Saint Viateur au Burkina Faso au service de l’éducation des jeunes et des laissés pour compte : Joie et Espérance ».
« 25 ans de présence des Clercs de Saint Viateur au Burkina Faso au service de l’éducation et de l’évangélisation : Acquis, défis et perspectives ». Durant deux jours, c’est ce thème qui a alimenté les réflexions des participants de ce colloque. Les échanges de ces deux jours de « travaux intenses » ont permis aux participants de jeter un regard rétrospectif sur les acquis, d’examiner les défis et enfin de dégager des perspectives pour un avenir plus prometteur.
Du moins, c’est ce que l’on peut retenir des propos du Frère Victor Zongo, Supérieur des Clercs de Saint Viateur du Burkina Faso. « Ces 48 heures de travaux intenses nous ont permis de dégager les acquis de notre mission pendant ces 25 ans au Burkina Faso et de jeter un regard sur les défis qui se révèlent à nous tels que la qualité de l’éducation, couvrir les besoins en éducation au Burkina Faso et les défis d’évangélisation », a-t-il dit. Et de poursuivre, « les conférenciers ont su toucher des éléments qui nous aideront, les 25 années à venir, à travailler à ce que nous puissions avancer dans l’évangélisation des peuples et aussi dans l’éducation nationale ».
Abondant dans le même sens, le Frère Benjamin Ouédraogo, directeur du lycée privé Saint Viateur de Bagré, a soutenu que ces deux jours de travaux ont permis aux participants de faire une halte et voir ce qui a été réalisé en 25 ans et de se projeter dans l’avenir. A l’en croire, des grandes questions sur les défis tels que la qualité de l’éducation et les œuvres viatoriennes ont été abordées au cours du colloque par des « éminents conférenciers ». « Nous sommes très satisfaits par rapport aux objectifs visés du colloque », s’est-il réjoui.
C’étaient les mêmes propos de satisfaction que l’on pouvait entendre du Frère Herman Bamouni, Président du comité d’organisation. « Les acquis, les défis, et les perspectives ont donné à l’éducation, je peux dire que je suis très satisfait et je ne peux que rendre grâce à Dieu pour ce qu’il nous a permis de vivre », a-t-il laissé entendre. A l’écouter, un accent particulier est mis sur les défis qui sont selon lui, entre autres, la consommation de la drogue et d’alcool de certains élèves et l’incivisme qui prend de l’ampleur.
Par ailleurs, pour Dr. Traoré/Kiénou Clarisse, enseignant chercheur à l’université Joseph Ki-Zerbo, Marraine de l’activité, « le colloque a été un succès ». « Les conférences m’ont rassuré sur l’œuvre viatorienne, m’ont encouragée et m’ont montré que je n’ai pas eu tort de croire à l’œuvre viatorienne », a-t-elle affirmé avant de conclure en ces termes : ce colloque a permis à chacun, en tant que parent d’élève, en tant que chrétien et en tant qu’une personne qui travaille dans une structure donnée d’apprendre quelque chose et tout simplement d’être entièrement comblé.
Barnabé NAMOUNTOUGOU (Collaborateur)