mar 23 avril 2024

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Burkina Faso : Huit commissaires d’exposition effectuent leur sortie

Geothe Institut, en partenariat avec un collectif de commissaires d’exposition et d’artistes plasticiens, dans le cadre du projet PINAL, ont présenté l’exposition d’œuvres d’arts plastiques « FASOTOPIA 2075 » le jeudi 17 novembre 2022.

C’est une exposition qui vient sanctionner la fin de cette formation de huit commissaires d’exposition. Cette exposition multimédia a fait le pari d’interroger le futur du Burkina Faso avec des artistes et des enfants pour en dessiner l’utopie. Cette utopie a consisté à élaborer un récit parlant d’un espoir, d’une vision pour l’avenir du Burkina d’ici l’horizon 2075. L’exposition a été bâtie sur un parcours en trois composantes dont le contact avec le présent, l’espace dédié aux prophéties des enfants et l’accueil des photographies et des vidéos. Fasotopia a mobilisé une centaine de personnes dans la visualisation des œuvres.

Selon Kira Claude GUINGANÉ, bénéficiaire de la formation, cette formation de Goethe Institut est survenue après un constat de manque de commissaires d’exposition dans les arts visuels et plastiques pour construire une démarche artistique aboutie. Pour lui, ces expositions appellent à une prise de conscience et à rêver encore plus. «Fasotopia 2075 est un projet qui inspire des utopies. Fasotopia invite tout le monde à se projeter dans l’avenir parce qu’on considère que si vous arrivez à visualiser ce que vous voulez être dans l’avenir, donc en 2075, ça vous condamne à trouver des solutions pour bâtir les moyens de bâtir le chemin pour arriver à votre rêve», a expliqué le nouveau commissaire d’exposition.

Plusieurs représentations ont été à l’honneur notamment les dessins des enfants et celui de la Maison ambigüe du sculpteur Moussa Sawadogo. Dans cette maison ambigüe, l’artiste parle de l’orpaillage, de la sagesse, de la solitude, de la désunion avec des personnages déséquilibrés qui ont perdu leur place dans la société. «Quand j’ai vu le thème, je me suis dis que je ne pouvais pas me permettre de parler du futur sans m’appuyer sur le présent. J’ai essayé de représenter ce que nous vivons présentement. Quelles sont nos erreurs ? Qu’est-ce qu’il faut voir pour améliorer ? Quelle est la vraie prise de conscience que nous devons entreprendre pour un meilleur avenir ?», indique-t-il. De par son exposition, il a appelé les burkinabè à travailler, à réserver une place pour les pauvres dans la société et à traverser les ambiguïtés pour atteindre un meilleur avenir pour la progéniture.

Joël THIOMBIANO

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