La chorégraphie burkinabè se développe de jours en jours grâce aux combats des différents acteurs du domaine. A l’instar des autres artistes tels que les musiciens et les comédiens, les chorégraphes représentent aussi valablement le pays à l’extérieur. INFOS CULTURE DU FASO vous invite à la découverte d’un jeune chorégraphe très engagé, déterminé et passionné pour la promotion de l’art et de la culture dans son ensemble. Lisez !
Comme tout bon chorégraphe, le jeune burkinabè Olivier Gansaoré donne du sens à son intention par le biais de la symbolisation en jouant sur les composantes chorégraphiques. Notamment le corps, temps, l’espace, l’énergie, les relations et le sonore. En effet, le chorégraphe organise l’espace et structure les mouvements au moyen d’un vocabulaire personnel puisé dans l’infinie variété des capacités cinétiques du corps humain, dans le but de communiquer une idée, un sentiment, une émotion, une situation. Fruit de la 2e promotion du Centre de Développement Chorégraphique (CDC) baptisée Yeleen Don, KISWINSIDA Olivier Gansaoré est en plus de son engagement, déterminé et passionné dans ce domaine. Né dans les années 1987 en Côte-d’Ivoire, il décide dès son jeune âge de faire carrière dans la chorégraphie. Conscient que la formation est la base de tout succès garantie, il s’est lancé très vite dans des cadres de formations théoriques et pratiques dans son pays d’origine, le Burkina-Faso. Il participe donc à plusieurs compétitions de danse au lycée et plus tard en 2009, l’artiste confirme son talent en remportant, avec des enfants qu’il a formé, des trophées lors de plusieurs grandes compétitions. Citons : Fitini show, Bambino show et le Concours Artistique du Primaire de Ouagadougou (CAPO).
Dans l’intention d’apporter sa touche au développement de la danse et la qualité des clips vidéo de son pays, Olivier Gansaoré accompagne, depuis des années, des artistes chanteurs dans la conception de leurs chorégraphies. D’ailleurs il est le plus souvent sollicité à prendre part à des tournées musicales en tant que danseur professionnel. Olivier conforte alors son talent et son savoir-faire dans la chorégraphie en remportant en 2012 le TROPHEE DE LA CREATION CHOREGRAPHIQUE à la Semaine Nationale de la Culture (S.N.C.) sans oublier le PRIX SPECIAL DE L’ASSEMBLEE NATIONAL. Ces deux grandes distinctions ont été reçues avec la compagnie de danse de l’Association Culturelle Africa Massa (ACMA). Toujours dans l’esprit de la formation et du perfectionnement dans son domaine, la vedette intègre le programme triennal de formation « Yeelen don » du CDC – la Termitière. Très ouvert et ambitieux, il a la chance de côtoyer des chorégraphes de renom: Odile Sankara ; Seydou Boro ; Salia Sanou ; François Verret ; Serge Coulibaly ; Zam Ebalé, Ildevert Méda ; Bienvenue Bazié et bien d’autres.
Désormais le fils Gansaoré s’inscrit sur la liste des artistes chorégraphes burkinabè et africains qui se démarquent par leurs belles créativités et actions diverses sur le terrain au profit de ce secteur pourvoyeur d’emplois. Disons qu’il détient l’art de composer des danses et des ballets, principalement pour la scène, au moyen de pas et de figures : la chorégraphie. En vue de partager ses expériences et susciter de nouveaux talents pour son pays, il se penche fortement sur la relève en organisant, chaque vacance dans la capitale burkinabè, des ateliers de formations artistiques et culturelles diverses. Cela, dans la danse urbaine, traditionnelle et contemporaine. Ainsi que le théâtre, les jeux d’acteurs poésie, la musique, la fabrication de masques etc.
On dira simplement que son désir est de révolutionner la chorégraphie au Faso.
Bonne suite de carrière au jeune chorégraphe, Olivier Gansaoré !
La rédaction.