« Plus fort ! » est l’œuvre de la chorégraphe Esther Tarbangdo. Elle a été présentée au public ce samedi 9 décembre 2023 au Cendre de développement chorégraphique (CDC)-la termitière à Ouagadougou. Plusieurs centaines de spectateurs ont assisté à ce spectacle de danse qui vise à rendre les femmes libres.
Durant exactement vingt-cinq minutes (25mns), douze (12) femmes de différents foyers ont dansé au rythme d’un son balafoniste bwaba. D’après l’auteure de ce spectacle, Esther Tarbangdo, le message fort à travers ce spectacle vise à libérer les femmes de leurs problèmes. « Nous luttons d’abord contre la violence faite aux femmes. Le but de cette chorégraphie est donc de libérer les femmes à travers des mouvements à travers la voix et aussi de prendre ses problèmes pour s’amuser parce que dans la vie, on a trop de problèmes, mais comment on les soigne ?», a-t-elle objectivée.
Elle dit vouloir recruter ces femmes, danseuses dans une association dénommée « FEMMES BATTANTES », a précisé la porteuse du projet. Un projet, selon elle qui date depuis l’année 2020. Cette date marque également la collaboration avec ces femmes avec sa compagnie. Le son bwaba qui résonne et accompagne les danseuses est l’œuvre d’un fils de Dédougou, natif de la communauté bwa à qui la chorégraphe Esther Tarbangdo a demandé son soutien.
Selon elle, l’implication d’un homme laisse entrevoir que tous les hommes ne sont pas violents, donc les femmes et les hommes peuvent s’amuser ensemble.
La danseuse Hadama Barry salue l’initiative et déclare qu’Esther Tarbangdo peut désormais dire que son objectif a été atteint sur ce projet. « Je suis très satisfaite de cette danse, une autre expérience, car je suis dans le cinéma. Cela nous a permis d’être libres, oubliées nos soucis de la maison avec les enfants », a-t-elle remercié la collaboratrice.
Pour ce projet, Esther Tarbangdo a bénéficié de l’accompagnement de madame Roxane Mares de la compagnie « MéliMél’Ondes » basée à Bordeaux en France. « Je suis venue car je connais Esther depuid une dizaine d’années. Notre compagnie a une expérience des rencontres artistiques avec differents publics j’ai partagé avec elle l’intention du geste sui raconte une histoire », a-t-elle détaillée.
Il convient de noter que ce projet fait partie des dix projets que le CDC la Termitiere met en lumiere La « Cie Nooglom kuuni ». Elle est programmée dans le cadre de la 14e édition du « dialogue de corps » et met en avaby la lutte contre les violences faites aux femmes.
Modou Traoré (collaborateur)