La salle de spectacle du CENASA s’apprête à accueillir, le vendredi 17 juin prochain, le concert live de l’un des artistes burkinabè les plus adulés de cette dernière décennie. Surnommé le Sambiga national par ses fans, Bamos Théo entend livré un des meilleurs spectacles de sa carrière. Au cours d’une interview qu’il nous a accordée lors d’une séance de répétitions, l’artiste est revenu sur les détails des préparatifs de ce concert.
Infos Culture du Faso (ICF): Qui est Bamos Théo pour les lecteurs ?
Bamos Théo (BT): Je me nomme Théodore Bamogo et connu comme Bamos Théo, mon nom d’artiste. Je suis artiste musicien burkinabè. Les fans m’ont également surnommé le Sambiga national. J’ai fait mon chemin dans la musique et mes sons ont été du goût des gens.
ICF: D’où vient alors votre nom de scène Bamos Théo ?
BT: Bamos est un terme espagnol « Bamos » et qui se lit « Bamos » qui veut dire « allons ». Théo Vient de la bible qui veut dire « Avec Dieu ». C’est comme ça que j’ai retenu le nom Bamos Théo qui signifie littéralement « allons avec Dieu ».
ICF: Vous êtes donc artiste chanteur, pouvez-vous revenir sur votre histoire avec la musique ? En un mot comment est-ce que vous y êtes arrivé ?
BT:Je viens d’une famille musicienne. Et avec l’envie et l’abnégation, je suis parvenu à me faire une place dans la musique burkinabè.
ICF: Parlez-nous de votre discographie depuis votre arrivée dans la musique.
BT: Je fais de la musique d’écoute. Contrairement à d’autres personnes qui se penchent que sur la musique de danse. Je pense que les gens ne passent pas tout leur temps à danser.
ICF: Que pensez-vous de votre carrière à l’heure actuelle ?
BT: Je suis satisfait de ma carrière. Nombreux ont apprécié mes sons et continuent d’ailleurs de les apprécier. Cela ne peut qu’être une fierté pour Moi. J’essaie d’être fidèle à ma philosophie et cela marche bien.
ICF: Nous sommes à quelques jours de votre concert du côté du CENASA. Est-il possible d’avoir une idée sur les préparatifs à tous les niveaux ?
BT: Comme vous le constatez, nous sommes en pleines répétitions. Et elles se poursuivent toujours. Nous essayons de mettre les petits plats dans les grands pour être au top le 17 juin prochain. Nous partirons à des émissions et à des rencontres pour redynamiser notre spectacle. Qu’à cela ne tienne nous seront à la hauteur.
ICF: Vos fans s’impatientent de vous voir à nouveau sur scène, quelle sera la particularité de ce concert longtemps annoncé ?
BT: La particularité sera au niveau de la qualité de notre spectacle. Nous allons donner le meilleur de nous-même pour marquer l’esprit de nos fans. Que Dieu nous accompagne ce jour là.
ICF: Y-a-t-il des difficultés en lien avec la tenue de ce concert ? Si oui, lesquelles ?
BT: Toute chose à ses difficultés. Nous essayons d’être à la hauteur. Il faut dire que les sponsors n’existent presque pas au Burkina Faso. Il faut plutôt parler de connexion et d’affinité.
ICF: Un mot à l’endroit des bonnes volontés ou partenaires qui voudraient associer leur image à l’événement.
BT: Tous ceux qui m’écoutent actuellement sont invités à venir être les nôtres. Il n’y a pas d’hésitation à ce niveau. S’ils ont du goût à nos sons, qu’ils viennent participer. Cela fera un plus.
ICF: Quel message avez-vous vis-à-vis des mélomanes, surtout vos fans à quelques jours de la date du spectacle ?
BT: La qualité sera livrée et le spectacle sera de leur goût. C’est de la musique naturelle et originale qui retiendra votre esprit ce jour là. Je tiens également à rappeler que les tickets sont toujours disponibles aux tarifs de 5.000 F CFA et 10.000 F CFA.
ICF: Y-a-t-il d’autres dates prévues après celle du 17 juin prochain ?
BT: C’est l’issue du concert de 17 juin qu’on levera le voile sur d’autres dates et lieux de concerts. Restez seulement à l’écoute.
ICF: Nous sommes à la fin de notre entretien, quel est votre mot de fin ?
BT: Je demanderais que tous les burkinabè soient unis sur la même chose afin de sauver l’essentiel. Et Que la paix revienne au pays. Je profite également pour adresser mes remerciements à Infos Culture du Faso pour la lumière qu’il apporte sur nous les artistes.
Interview réalisée par Modou TRAORÉ (stagiaire)