jeu 28 mars 2024

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Covid-19 : Les tenanciers des débits de boisson invitent le gouvernement à les impliquer dans les mesures d’accompagnements

L’organisation syndicale des promoteurs d’espaces de rencontres et de loisirs (OSPERL), lors d’une conférence de presse tenue le jeudi 09 avril 2020 à Ouagadougou, a invité le gouvernement à prendre en compte leur secteur dans les mesures d’accompagnements prisent afin d’apporter un soutien aux structures affectées par la pandémie du coronavirus.

Dans le souci de voir sa structure s’écrouler du fait des conséquences de la propagation de la maladie du covid-19 au Burkina Faso, l’organisation syndicale des promoteurs d’espaces de rencontres et de loisir, communément appelés « maquis, bars, buvettes », a interpellé le gouvernement sur la situation difficile qu’ils vivent à cause de la pandémie. En effet, face à la presse, les responsables de l’OSPERL, suite à une assemblée générale consécutive ont évoqué les incidences économiques et sociales des mesures de lutte contre le covid-19 sur les débits de boisson.

Selon le porte-parole de l’OSPERL Joachim Kientega, les mesures salvatrices prisent par le chef de l’état pour accompagner les couches vulnérables, frappées par la pandémie du coronavirus, sont d’autant plus nécessaire car cela vient soulager les difficultés causées par la maladie. Cependant, pour M. Kientega, le secteur des tenanciers des bars et débits de boisson est mis aux oubliettes malgré le grand préjudice occasionné par la crise. De son avis, leur secteur est pourvoyeur d’emploi pour de nombreuses personnes d’ethnies et d’origines diverses. A l’en croire, avec la fermeture de ces lieux de commerce, de nombreuses personnes se retrouvent en chômage technique.

Chose difficile, ces promoteurs de débits de boisson supportent malgré la fermeture des locaux, entre autres « le loyer, l’alimentation du personnel étranger, le coût de gardiennage (…) ». « À titre illustratif, un bar emploie en moyenne une vingtaine de personnes (serveuses, disc joker, vigiles, caissiers, plongeurs, managers, comptables, gérants, femmes de ménage), avec un salaire minimal de 40 000 FCFA par mois, renchérît Kientega.

Pour la ville de Ouagadougou, on ne dénombre que 7000 maquis dont plus de 500 vendent en moyenne 500 caisses par mois, et avec un prix de vente de la caisse à 6000F, nous nous retrouvons avec une recette perdue de 1 500 000 000 FCFA par mois (ndlr) », a expliqué le porte-parole de l’OSPERL. Fort constat de cet état de fait, le syndicat exhorte le gouvernement à élargir un cadre de concertation en vue d’apprécier le sort qui leur est réservé et aussi mettre à leur disposition un fond spécifique pour permettre au secteur de relancer ses activités.

Aboubacar Dipama

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