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Danse chorégraphique : « Puissance infime », un tremplin pour le savoir-vivre

Après des résidences artistiques en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso, le projet « Puissance infime » arrive à maturité avec une soirée de restitution. C’est l’espace culturel Théâtre Soleil, situé à Ouagadougou, qui a accueilli ce vendredi 25 avril 2025 le duo d’artistes Moustapha Ulrich et Haidara Guiro dans le cadre de leur collaboration. Le spectacle est un appel à l’humanité sur les questions d’écologie et de savoir-vivre.

Vacsaint et Wantché lancent un appel solennel pour la sauvegarde de l’environnement.

La structure de production Yongonlon, en partenariat avec le Théâtre Soleil, a fait du spectacle « Puissance infime » une réalité. Après plus d’un mois de préparation et de résidences artistiques en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso, le duo Moustapha Ulrich dit Vacsaint et Haidara Guiro alias Wantché a donné pour la première fois rendez-vous au public pour étaler son savoir-faire.

Ce spectacle, à l’allure d’un désordre savamment orchestré, a ébloui plus d’un au cours de cette soirée de restitution. « Puissance infime », au-delà de la question écologique, aborde les thématiques de la paix, de l’unité des peuples et de l’essence de l’existence.

Pour Vacsaint, tout ce que nous faisons impacte notre planète.

De l’avis de l’artiste Vacsaint, cette représentation chorégraphique a été pensée pour dépeindre le dualisme du caractère humain.

« Puissance infime montre à quel point l’homme peut être fort. Mais en même temps, à travers notre spectacle, il est aussi question de décliner les insuffisances de l’être humain et ses fragilités. Par le biais de la représentation, c’est un appel que nous lançons aux hommes sur leur comportement, qui pourrait empiéter sur l’équilibre de notre environnement et de notre écosystème. Tout ce que nous faisons impacte notre planète », a martelé le chorégraphe.

C’est dans un dépotoir de fortune à la sauce Vacsaint et Wantché que l’assistance a pris goût à la qualité du spectacle. Entre danse et mouvements du corps, le duo a donné de la voix pour un monde plus sain. Le public a également eu sa part de contribution à la réalisation de cette belle œuvre.

Paul Zoungrana a rappelé l’importance de la thématique et a souhaité que, par le biais de « Puissance infime », des mentalités puissent évoluer.

Le dramaturge Paul Zoungrana, au terme de la restitution, s’est dit satisfait de la qualité du travail des artistes. Il a rappelé l’importance de la thématique et a souhaité que, par le biais de Puissance infime, des mentalités puissent être changées. Puis d’ajouter que, malgré le pessimisme de certains humains quant à la possibilité de changer le monde, il existe aussi ceux qui demeurent optimistes.

Le public entend être un vecteur de transmission du cri de cœur des artistes.

La soirée s’est achevée sur une note de satisfaction pour l’ensemble des acteurs, et le duo promet de ne pas s’arrêter en si bon chemin.

Crépin OUEDRAOGO (Collaborateur)

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