jeu 28 mars 2024

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« De la danse à la musique, ça n’a été qu’un pas pour moi », dixit Tiness la Déesse, artiste-musicienne

Les années passent, mais l’artiste-musicienne burkinabè, Tiness la Déesse reste toujours implacable face à sa suprématie en tant qu’amazone du Couper-decaler au Burkina Faso. Du haut, de ses dix ans de carrière, elle continue vaille que vaille de faire rêver ses multiples fans. De passage dans notre rédaction, elle n’a pas hésité à revenir sur ses débuts dans la musique, mais aussi et surtout sur le cinquième album de sa carrière, sorti le 27 février dernier.

« De la danse à la musique, ça n’a été qu’un pas pour moi ». C’est en ces termes que Tiness la Déesse s’est confiée à nous sur ses débuts dans la sphère musicale burkinabè. En effet, Justine Zigani de son vrai nom et connue sous le pseudonyme de Tiness la Déesse, a longtemps été danseuse auprès d’artistes de renoms, avant de véritablement se lancer dans la musique dans les années 2009. Véritable emblème de la gent féminine dans le milieu du style musical couper-décaler dans le pays des hommes intègres, elle est auteure de plusieurs singles et cinq albums dont « Dieu dispose » en 2009, « Grâce de Dieu » en 2012, « 2 grâce en grâce » en 2014, « La gloire » en 2015, et « Consécration », paru en février 2021.

Par ailleurs, sa riche discographie et la qualité de ses œuvres musicales ne passent pas inaperçues, en ce sens qu’elles lui valent de nombreuses scènes nationales et internationales, mais aussi une multitude de collaborations avec d’autres grosses têtes du Couper-decaler, du côté de la lagune Ébrié, notamment Serges Beynaud, Mix premier…. Même son de cloche dans son pays, avec de grands noms de la musique burkinabè. « Je peux dire que la danse a facilité mon intégration à la musique, qui demeure ainsi un rêve d’enfance. Et jusque là, mes différentes œuvres ont eu du succès. D’ailleurs, mon Couper-decaler, je le fais à la manière « Tiness la Déesse ». Juste dire que tous ceux qui écoutent mes chansons, savent qu’elles ont un style particulier. En fait, j’essaie de concilier modernité et musique du terroir (djéka, warba, liwaga, etc,) ; et celà donne une autre forme au Couper-decaler que je fais, et le rend agréable à consommer », foi de l’artiste.

Pour revenir à son dernier album en date, baptisé « Consécration », comme le nom l’indique, cet opus apparaît comme la discographie par laquelle l’artiste affirme sa suprématie mais qui s’inscrit dans la durée. Fort de huit (8) titres bien concoctés à la sauce des rythmes de la musique urbaine et ceux de la musique du terroir, cette Nouvelle œuvre de l’artiste retrace essentiellement la joie, la vie, le foyer et l’amour. « On y retrouve toutes les couleurs, à savoir le warba, le liwaga, le zouk, et bien évidemment le Couper-decaler. Dans l’ensemble, l’album a été très bien préparé et je suis vraiment ravie qu’il soit en fin sur le marché. J’invite donc les fans à se procurer cette œuvre, en ce sens que c’est le fruit de toutes les expériences engrangées, de ma carrière d’artiste », a laissé entendre Tiness la Déesse.

Si la présentation de ce cinquième bébé de la carrière de Tiness s’est résumée à une cérémonie sobre le 27 février dernier dans les locaux de Bravia Hôtel à Ouagadougou, la reine du Couper-decaler burkinabè promet de tenir des concerts au plus grand bonheur de ses fans. D’ailleurs, a-t-elle fait savoir, mon staff managérial et moi travaillons actuellement sur la possibilité d’organiser deux gigas concerts successivement à Ouagadougou et Bobo-dioulasso dans les semaines à venir. « Cela témoigne également de la stratégie de promotion afin d’apporter la visibilité qu’il faut à cet album », a-t-elle martelé.

Tiness, c’est l’esprit du travail dans la continuité, l’innovation. D’ailleurs, c’est sur des mots pleins d’ambitions qu’elle a conclu l’entretien. « À l’étape actuelle, je suis satisfaite de ma carrière, mais je garde toujours le sentiment d’un projet non encore accompli. En en mot, je continuerai de travailler, d’innover, de rêver plus, afin de satisfaire mes fans ».

Boukari OUÉDRAOGO

Crédit photo: Parfait Fabrice SAWADOGO 

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