Radia à l’état civil Adjara Seremé a convié la presse le dimanche 9 décembre 2018 dans un restaurant de la place.
L’objectif de cette rencontre, a-t-elle dit, consistait de la mettre au courant de son nouvel album Niendji sur le marché.
L’œuvre, riche de 06 titres est chantée en plusieurs langues que sont le mooré, le dioula, le français et surtout en langue samo puisqu’elle est Samo.
Cette œuvre musicale traite des thématiques d’ordre sociétal : l’amour, la reconnaissance et l’amour pour la patrie. C’est aussi une variété de musique Afro-pop, Zouk, Slow et Reggae.
L’artiste tire ses inspirations des faits de société et s’inscrit dans le registre Afro-pop.Elle s’inspire aussi des sonorités traditionnelles Samo qu’elle en fait un cocktail avec les instruments modernes.
Réadapté aux instruments traditionnels Africains sur certains des titres donne à l’album intitulé « Niendji » une coloration de tradi-moderne.
Niendji comporte 6titres que sont : Niendji, Madji, M’nonga fo, Né djarabi, Burkina Faso et Laboukoun. Auteur, compositeur, Radia s’avère être une perle rare en phase de révélation à entendre le timbre de sa voix.
Native d’un petit village de Diande appartenant à la région de la boucle de Mouhoun (l’ouest du Burkina-Faso), ou elle fit toute son enfance y compris naturellement l’école primaire, son amour pour la musique débute dès son jeune âge et les différentes cérémonies de réjouissance, funérailles fête coutumière qu’elle assistait dans son village éveillait en elle une passion et une connaissance des rythmes Samo auquel elle appartient. Elle a muri son expérience musicale au sein des groupes d’orchestre dans les espaces live de la ville, bars et resto en tant que choriste, tantôt interprète.
Elle fit connaissance de plusieurs personnes du milieu culturel d’où la passion de la musique a pris le dessus, ce qui la poussa à commencer à composer, à travailler sur ses propres compositions et à fréquenter des studios d’enregistrement audio. C’est à cet effet qu’elle fit la connaissance de Levie D. Kafando arrangeur de son état, qui de ce faite, l’a permis de rentrer en studio pour un enregistrement.
Bon vent à la chamote.
Fabrice Parfait SAWADOGO
fabino.prod@yahoo.fr