Le festival culturel les journées de la clairière qui se tiennent dans la cité du paysan noir est ponctué de plusieurs activités dont une rue marchande, des prestations d’artistes en live et la visite de sites touristiques. Au deuxième jour de cet événement, les exposants dressent un bilan à mi-parcours mitigé.
A l’entrée de la maison des jeunes et de la culture de Banfora l’on voit des stands disposés le long du mur dans lesquels l’on retrouve divers articles. Cependant, les détenteurs de ces stands crient à la morosité du marché. A l’image de Coulibaly Safiatou, vendeuse de produits cosmétiques et de tenues traditionnelles, nombre d’exposants regrettent la rareté des clients.
Abdoul-Karim Barry, vendeur de chaussures, apprécie bien le festival mais pointe du doigt la morosité du marché. Pour lui, c’est un début difficile certes, mais il espère que les clients manifesteront leur présence les jours à venir.
A l’intérieur, l’on constate également des stands disposés çà et là. Ouattara Aïda, vendeuse de frites et de brochettes, note une relative amélioration des recettes comparativement au jour précédent. Pour elle, c’est un bon début par rapport au premier jour.
A en croire Ouattara Fatim, qui participe pour la deuxième fois au festival les journées de la clairière, les chiffres ont baissé par rapport à l’année dernière. Et cela pourrait s’expliquer par la maladie à corona virus et la rentrée scolaire.
Les exposants au festival les journées de la clairière nourrissent l’espoir que les recettes s’amélioreront les jours qui s’annoncent. Le festival se poursuit jusqu’au 1er novembre 2020.
Barry Demba Ka
Parfait Fabrice SAWADOGO