Le Secrétaire général du ministère de la Culture, des arts et du tourisme, Lassina Simporé a procédé à l’installation du nouveau Directeur général du cinéma et de l’audiovisuel, Évariste Pooda, hier 20 février 2020. Il succède ainsi à Sankar Armel Hien qui a passé environ cinq ans à la tête de cette direction.
En plus des travailleurs du ministère, la cérémonie a été marquée par la présence des Presidents de l’Association des critiques de cinéma (ASCRIC) et de Fédération nationale des cinéastes burkinabè (FNCB). En termes de bilan le DG sorti a à son actif plusieurs réalisations: la formation de plusieurs acteurs du cinéma ; l’institution des journées cinématographique à l’occasion des festivités du 11 décembre dans les régions; le développement de la coopération avec des pays comme la Côte d’Ivoire et le Sénégal, la matérialisation par des signatures de coproduction et l’adoption de textes sur la billetterie. Au passage, il a remercié ses collaborateurs qui lui ont permis d’engranger tous ces résultats.
Armel Hien a aussi traduit toute sa reconnaissance au Ministre Abdoul Karim Sango et au Secrétaire général pour tout l’accompagnement dont il a bénéficié durant sa fonction. Prenant la parole, le nouveau Directeur général, Evariste Pooda a d’abord rendu un hommage à un des grands disparus du cinéma burkinabè, Idrissa Ouédraogo, décédé il y a de cela deux ans. Une minute de silence a été observée en mémoire de tous les illustres cinéastes disparus ces dernières années. Par la suite, le DG Pooda a remercié les plus hautes autorités du ministère, notamment le Ministre et le Secrétaire général pour la confiance placé en sa personne. Il a rappelé l’attachement historique, voire patriotique du peuple burkinabè au cinéma. Sadressant à son prédécesseur, il lui a adressé ses vifs remerciements, pour tout ce qu’il a appris auprès de lui. Il l’a décrit comme un homme animé par le sens élevé de la perfection, la rigueur professionnelle.
Au personnel de la direction, il dit compter sur leur bonne collaboration pour réussir sa mission. Aux professionnels du cinéma et de l’audiovisuel, le Directeur général a dit être conscient du rôle de cadrage que doit jouer la DGCA, et a affirmé sa disponibilité pour une collaboration franche et surtout constructive.
Il a par ailleurs réitéré sa foi à l’émergence du cinéma burkinabè, au regard de la volonté affichée du Chef de l’Etat burkinabè à accompagner la filière ainsi que l’existence de mécanismes de promotion du 7e art.
SOURCE: DCPM MCAT