Ce vendredi 11 juin, le Bureau burkinabè des droits d’auteurs (BBDA) a initié un atelier de sensibilisation des acteurs culturels de Bobo-dioulasso, dans la salle de réunion de la maison de la culture de ladite ville. Il s’est agi pour l’équipe du BBDA de donner des éclaircissements liés à l’innovation de la loi 048/AN du 12 novembre 2019 sur les droits d’auteurs et leurs répartitions liées du fait du nouveau règlement.
En vue de permettre une meilleure compréhension du droit d’auteur, le BBDA a organisé depuis le 22 mai, une vaste campagne de sensibilisation des parties prenantes. À cet effet, l’organisme a visité plusieurs localités pour prêcher le droit d’auteur. Ce vendredi 11 juin 2021, c’est au tour de la maison de la culture de Bobo-dioulasso d’abriter cette initiative.
Selon la Directrice régionale de l’Ouest du BBDA, Yè Minata SOMA, l’objectif de cet atelier, c’est de rencontrer les parties prenantes des droits d’auteurs pour les sensibiliser sur l’importance d’adhérer le BBDA et sur le bien-fondé du paiement des droits d’auteurs. « Nous avons présenté les nouveaux dispositifs qui ont été adoptés au niveau du BBDA, c’est à dire la loi portant protection de la propriété littéraire et artistique. Nous avons aussi abordé le mécanisme d’adhésion et de déclaration au niveau du bureau », a-t-elle dit. Ainsi, à l’écouter, elle attend des participants qu’ils soient des relayeurs de l’information pour permettre d’accroître les recettes du bureau et automatiquement leur droits d’auteurs. « Il faut qu’au-delà de leur adhésion qu’il soit aussi un canal pour qu’à travers eux on obtiennne l’adhésion des autres. C’est aussi pour le bonheur de tous »,a-t-elle souhaité.
Moïse Lanssa Kohoun, Secrétaire général du BBDA s’est quant à lui attardé sur le contenu de la Loi 048/AN du 12 novembre 2019. Pour lui, cette loi qui vient remplacer celle de 1999 contient plusieurs innovations entre autres la prise en compte de la gestion du numérique dans les droits d’auteurs, la prestation de serment des agents du BBDA chargés de la collecte . « Dans l’ancienne loi, nous parlons de piraterie et de contrefaçon. Dans la nouvelle, nous avons préféré garder juste contrefaçon pour être en harmonie avec les différents textes sous régionaux », a-t-il expliqué.
Il faut rappeler que cette rencontre précède d’autres démarches et ils s’inscrivent dans les objectifs du BBDA de sensibilisation des acteurs du droit d’auteur. La suite de ce projet, c’est la phase de prospection de nouveaux utilisateurs et une animation au niveau du « mille maquis ».
Parfait Fabrice SAWADOGO
Abdoul Gani Barry (stagiaire)
